Description

A l’âge de 8 ans, Christine Salem a découvert le maloya, dans son quartier, grâce au groupe Ziskakan. Ce blues réunionnais, elle l’a dans la peau. A l’âge de 20 ans, elle a continué ses recherches en participant à des "servis kabarés", ces cérémonies dans lesquelles, on rentre en relation avec les ancêtres grâce notamment au maloya, prohibé jusqu’en 1981. Pendant longtemps, ces cérémonies étaient interdites, considérées comme diaboliques par l’Eglise catholique. "Et pour beaucoup de Réunionnais, c’était une honte de chanter du maloya", ajoute Christine Salem.

La chanteuse est partie à la recherche des racines du maloya à Madagascar, aux Comores, à Zanzibar. Elle a vécu des expériences étonnantes. Christine Salem avoue avoir une connexion particulière avec ses ancêtres, à tel point qu’ils lui dictent des chansons dans des langues qu’elle ne connaît pas.