Au cours des émissions politiques qu’il co-présente sur France 2 avec Léa Salamé, Thomas Sotto dit ne jamais avoir eu peur de poser une question – quelle qu’elle soit – à un responsable politique. Il affirme ne pas se considérer comme un censeur, et traiter tous les invités de la même façon. Pour le journaliste, " la seule question idiote est celle qu’on n’ose pas poser."
Sur les réseaux sociaux, on a parfois envie de répondre : « ta gueule ! »
Thomas Sotto est accro aux réseaux sociaux et particulièrement à twitter, où il a plus de 450 000 abonnés. Pendant le journal de 20 heures qu’il présente, il regarde son téléphone portable pour voir les réactions qu’il suscite. Il lui est même arrivé d’apporter en direct une correction à ce qu’il avait dit en début de journal, parce qu’un internaute le lui avait fait remarquer. Mais s’il se sert de twitter comme d’une source d’informations, il ne répond pas aux " tombereaux de haine, de vomi" qui s’y déversent. Il résiste à l’envie de répondre "ta gueule" parce que cela créerait le buzz, qu’il déteste.
Doute, curiosité et humilité : les qualités indispensables pour exercer le journalisme
"Le doute doit être consubstantiel au journalisme" dit Thomas Sotto. Il estime que de manière générale, les journalistes ne doutent pas assez. Pour lui, il est important de faire également preuve de curiosité et d’humilité. Sans cette dernière qualité, il est en effet impossible de reconnaître que l’on s’est trompé.
Thomas Sotto avoue qu’il lui est arrivé – surtout lors de ses premiers remplacements de Laurent Delahousse au journal de 20 heures, de souffrir du "syndrome de l’usurpateur".
Le présentateur revendique la décontraction qu’il manifeste à l’antenne. Il estime qu’il faut être le même à la télé, à la radio ou lorsqu’on est avec des proches car dit-il : "je reste à ma place et ma place c’est d’être moi-même".