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Avez-vous déjà imaginé ce que c'est de se rétablir après une opération majeure ?
Je poursuis mon récit sur mon passage à l'hôpital Cochin. Aujourd'hui, c'est un épisode en 2 parties.
La première, où je vous partage un fait d'une vérité absolue, l'art de la patience est une discipline que je dois encore pratiquer.
En effet, le processus de guérison et la convalescence suite à une intervention chirurgicale, demandent du temps. Heureusement, les équipes sont compétentes et compréhensives.
Enfin, la deuxième partie est un aperçu du légendaire petit déjeuner du dimanche. Il est plus riche qu'en semaine et cela fait du bien au moral !
Le prochain épisode viendra clôturer cette série.
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Comment l'ouverture aux autres peut transformer une expérience hospitalière en un moment de partage et d'humanité ?
Plongeons ensemble au cœur des interactions quotidiennes entre patients et personnel soignant à l'hôpital Cochin, une structure médicale gigantesque où la chaleur des échanges peut faire toute la différence.
Lors de mon récent séjour à l'hôpital, j'ai pu observer la fourmilière qu'est l'hôpital, avec ses myriades de professionnels de la santé, du personnel administratif aux brancardiers, en passant par les infirmières et les agents de service.
Pendant nos journées "tunnels", nous passons à côté de l'essentiel. Alors que chaque sourire, chaque conversation et chaque geste de bienveillance sont d'une extrême importance dans le processus de guérison.
Je vous partage un trombinoscope, des rencontres faites, avec des anecdotes touchantes et les défis quotidiens du personnel.
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Je continue ma série dans les coulisses de ma récente hospitalisation.
Aujourd'hui, je vous parle de mon colocataire. Oui, je suis dans une chambre double. Mon voisin, donc, est un jeune homme nommé Kévi, d'origine albanaise, ancien footballeur de l'équipe nationale d'Albanie et entrepreneur en informatique. À 22 ans, Kévi a dû quitter son pays natal pour la France en raison de complications médicales.
Je suis impressionné par sa maturité et son ingéniosité, il utilise des outils comme ChatGPT pour surmonter les barrières linguistiques et développer son entreprise.
Je célèbre avec vous la résilience humaine et l'importance des rencontres qui nous enrichissent et changent notre regard sur le monde.
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Avez-vous déjà imaginé ce qui se passe dans les coulisses d'une opération chirurgicale ?
Dans cette nouvelle série, que j'ai intitulé "Hippocrate, réveille-toi", je vous partage ma dernière expérience personnelle, avec humour et bienveillance.
Vous le savez, je suis un aventurier dans l'âme, passionné de sports extrêmes et de voyages. J'ai été contraint de faire face à la réalité de son corps après des années d'ardeur. Confronté à l'arthrose, je suis obligé de subir une opération en France, pour me poser une prothèse de hanche.
Alors, je vous embarque avec moi lors de mon parcours au sein d'un service de l'hôpital Cochin à Paris.
Bref, un premier épisode intime et immersif avant de faire une magnifique rencontre dans la suite de cette série.
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Aujourd’hui, je tends le micro à Monika Nicolle, artiste, mère de famille, née au Maroc et expatriée un grand nombre de fois dans sa vie, du Mexique, au Brésil en passant par les US puis Londres.
À l’aube de ses 45 ans, Monika ressent une véritable révélation : se mettre à courir.
Le déclic arrive en accompagnant son mari, inscrit au marathon de Chicago. Quel que soit leur âge, leur corpulence, les participants ont l’air heureux. Ça la décomplexe autant que ça la questionne : ne faut-il donc pas être jeune, sportive de haut niveau pour courir une telle distance ?
Monika aime les défis. Alors, elle se lance.
Après 3 minutes à courir sur un tapis, son visage devient rouge. Totalement congestionné.
Pas gagné cette histoire. Et pourtant.
Après deux courses dans les jambes, Monika se sent bien et s’inscrit au marathon des Sables.
245 kilomètres dans le désert marocain en autosuffisance alimentaire.
5 étapes sur 6 jours, 40 km de moyenne par jour avec une grande étape de 80-90 km en plein milieu du parcours.
C’est l’équivalent de 6 marathons dans la semaine. Alors, oui, le corps souffre. Le mental aussi.
Chaque jour, Monika pense abandonner. Elle enrage contre les organisateurs de cette course harassante. Des baskets inadaptées à l’ultra distance vont lui coûter de profondes blessures aux pieds, ouverts à vif. Malgré tout, elle ne rend pas son dossard.
Alors à quoi pense-t-on pendant ces 6 jours ? Où puiser la force pour aller au bout de cette course ? Monika répond simplement : on ne pense pas. On court, on marche, on se ravitaille, on réajuste son chapeau. Bref, on vit au jour le jour, sans introspection.
Quelle leçon peut-on tirer d’une telle expérience ?
Selon Monica, les limites sont extensibles. “Quand on n’en peut plus, on peut encore “.
Pour elle, l’impossible n’existe pas. Tout est possible, sans forcément dire facile, si on le veut vraiment.
Relever le défi d’une telle course ne laisse pas indemne. Il y a un avant et un après. En vivant une semaine dans le désert, on s’aperçoit à quel point on peut vivre avec peu. Trop de superflu nous entoure. À son retour, Monika se décide à ouvrir les placards, à trier et à jeter. Pour plus de légèreté.
Malgré la difficulté de cette course et les douleurs engendrées, Monika reconnaît que sa confiance en elle a été véritablement boostée. Oser vivre ses rêves et cocher la case “DONE”, quel bonheur. Quelle fierté !
Pour aller plus loin, voici son livre : histoire d’un marathon des Sables
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Oui, vous avez bien lu le titre !
Philippe Remignon, président du directoire de Vilogia (gestionnaire de plus de 90 000 logements HLM dans le nord de la France) court chaque matin une heure.
Soit environ 10 kilomètres quotidiens et plus de deux tours du monde depuis 20 ans.
Il s'inscrit également à quelques marathons chaque année.
Au cours de notre échange, vous comprendrez ce que cette pratique lui apporte et comment s'organise-t-il.
Je vous assure qu'après, vous allez investir dans une bonne paire de basket pour suivre son inspiration !
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Aujourd’hui, je fais passer mon fils, Charles, au micro, pour parler du pèlerinage de Saint-Jacques qu’il a réalisé, en 2015.
Charles, âgé de 27 ans, pose un congé sabbatique de 3 mois auprès de son entreprise. Il nous rappelle, dès le début, l’origine latine du terme “sabbatique”: sabaticus signifiant “ tous les 7 ans, tu feras relâche”.
Je me souviens avoir été très surpris par sa décision. Aucun signe avant-coureur d’une telle décision. Alors, je l’interroge.
J’entends alors qu’avec un immense ras-le-bol “corporate”, Charles a ressenti le besoin urgent de se mettre en mouvements. Difficile, en effet, à trouver quand on reste assis sur une chaise toute la journée…
Charles part donc du Puy-en-Velay. S’il commence par se loger en auberge et en Airbnb, il ressent tout de suite que ce n’est pas ça qu’il est venu chercher. Parti avec sa tente, il décide de dormir dehors, chez l’habitant, dans les chapelles ouvertes. Il laisse derrière lui, le confort et le connu. Grâce à son biolite, qui utilise de la biomasse pour alimenter une batterie, il est totalement autonome pour chauffer et recharger téléphone et lampe frontale.
Il est donc parti pour faire une pause, et se remettre en mouvement. Souffler. Comme mon fils le dit si bien :
"L’ironie de la marche, c'est qu’elle permet de prendre du recul tout en avançant. Le corps et l’esprit sont en marche.
Je lui demande alors de réfléchir aux leçons, aux réflexions auxquelles il est parvenu pendant ce pèlerinage.
Et pour conclure, quoi de mieux qu’une métaphore…
"Le corps humain est comme une petite dynamo sur un vélo. En roulant, on génère de l’énergie, en générant de l’énergie, on génère de la lumière, en générant de la lumière, on voit mieux, et en voyant mieux, on prend une meilleure décision.”
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"Savoir dire non et savoir faire demi-tour, ce n'est jamais agréable, mais vous ne pouvez pas risquer le sur-accident."
J'ai eu la chance de discuter avec Marc Grandet, officier de marine, spécialisé dans le sauvetage en mer et le contre-terrorisme maritime.
Aujourd'hui, je vous partage notre conversation pour ce premier exercice sur ce podcast.
Marc nous a partagé une leçon essentielle qu'il a apprise d'un amiral américain capturé par les Vietnamiens : l'importance du pragmatisme et de l'adaptation à la situation présente plutôt que de s'accrocher à des attentes irréalistes.
Il a souligné également le besoin de se préparer physiquement et mentalement pour faire face à des situations difficiles. Une perspective unique et précieuse pour quiconque cherche à renforcer sa résilience.
Saviez-vous que l'eau est l'environnement le plus dangereux pour les humains ?
Marc nous a partagé son expérience en tant qu'instructeur de survie dans l'armée, préparant le personnel à survivre dans des environnements de combat, désert, montagne et maritime.
Un récit inspirant qui mérite d'être partagé !
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Le taxi vient me chercher pour me rendre au Ministère du tourisme. Aucun habit civil dans mon sac. Je suis donc vêtu d’un pantalon et de chaussures d’expédition, avec le visage buriné. Une vraie tenue de brousse.
Devant le Ministère, je montre patte blanche : passeport, fouille. J’arrive dans une première salle d’attente, remplie. Au bout de 45 minutes, on vient me chercher et on m’emmène au 3ᵉ étage. Dix personnes devant moi. Plus je monte, moins il y a de monde. Je regarde quand même l’heure, car je dois prendre mon avion le soir même.
Trente minutes plus tard, on me conduit au 4ᵉ ou 5ᵉ étage, dans le salon d’attente du ministre. Rapidement, un ministre très élégant se présente et une série de photos débute.
Nous entamons donc la discussion et je me permets, d’après l’expérience que je viens de vivre, de lui apporter des pistes de réflexion, d’amélioration :
Une tenue spécifique pour les guides, pour les porteurs notamment en leur fournissant des chaussures dignes d’une telle marche, un balisage tout au long du chemin, améliorer la qualité de vie dans les refuges, formation des guides en partenariat avec les guides de Chamonix.
Le ministre me demande de lui envoyer une proposition écrite, ce que je m’empresse de faire avant de prendre mon avion.
Depuis ce jour-là, je n’ai jamais reçu aucune nouvelle. Il semblerait que de nombreux remaniements ministériels aient été opérés dans le gouvernement kenyan.
Merci encore pour votre précieuse écoute sur Aventure Business ! Si vous avez des suggestions, vous pouvez m’écrire sur Linkedin.
À très vite pour une nouvelle aventure !
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Dans le dernier épisode, je reviens sur les leçons, observations et sagesses liées à l’ascension du Mont Kenya.
Vers 6h, nous quittons ce lodge, après avoir enfin pris un petit-déjeuner digne de ce nom. Il est temps d’entamer une longue journée de marche.
Alors, comment bien réussir une ascension ?
Quand je me suis senti mal à la dernière étape, gagné par le froid et l’hypoglycémie, le guide a pris la décision de s’arrêter. Pourtant, ce n’était pas prévu. Dans son rôle, le guide doit toujours avoir un coup d’avance, un plan B.
1- en s’alimentant du mieux possible. On croit qu’on va manquer d’eau, alors on boit moins, peu. Au contraire, il vaut mieux boire trop ! Le corps a besoin de fluide !
2- en s’échauffant et en pratiquant du stretching quotidien. On doit s’échauffer avant de partir et s’étirer à l’arrivée. Dans le business, c’est pareil. On brainstorme, et on tire des conclusions.
Le prochain épisode est un BONUS. À jeudi prochain !
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