On est toutes un peu control freaks, allez avouez… On aime bien gérer, organiser, que les choses se fassent à NOTRE façon. Alors imaginez quand vient ce moment de la vie, où justement on n’a plus la main sur rien, ce moment où on n’a pas d’autre choix que de s’en remettre à des éléments plus forts que nous. Comment ça se passe…? Dans ce mois consacré à explorer le post-partum, je trouvais intéressant de discuter avec quelqu’un qui déteste l’improvisation, qui aime tout anticiper, tout gérer, et pour qui le fameux lâcher prise est un monde totalement inconnu, comportant, à priori assez peu d’intérêt.

Quand Sarah est tombée enceinte, ses premiers pas dans la maternité ont démarré par une fausse couche précoce, faisant l’effet d’un bug dans une matrice qui, jusqu’ici, ne connaissait pas les surprises. La désobéissance de son corps a donc été le premier maillon d’un enchaînement d’imperfections qu’il a pourtant bien fallu accepter. 

Si sa 2e grossesse était la bonne, Sarah a vécu avec la peur panique de perdre ce nouveau bébé à venir, à laquelle s'est ajouté un énorme stress de l’accouchement. Et si elle pensait reprendre le contrôle des opérations après la naissance de son fils, c’était sans compter sur le tsunami qu’engendre l’arrivée d’un bébé, même pour les plus organisées d’entre nous. Malgré l’aide de sa mère, et une organisation au cordeau, Sarah a compris qu’elle perdait pied, et que ses larmes quotidiennes n’étaient pas tout à fait normales. 

Il lui aura fallu le déclic d’un soin rebozo complètement magique pour que son cœur de jeune maman se reconnecte à ses priorités, et qu’elle accepte enfin de se laisser submerger, pour mieux surfer cette nouvelle vague d’amour et arrêter de courir après une perfection chimérique. Si vous êtes en train de vous épuiser à essayer de tout contrôler, ou si vous avez eu parfois du mal à laisser la maternité vous bousculer, cet épisode devrait vous parler, et je laisse donc Sarah vous raconter comment elle a réussi à lâcher prise et à se transformer, pour son plus grand bonheur. 

La GPA est toujours interdite en France, elle fait encore beaucoup débat, et c'est aussi pourquoi elle a toujours eu toute sa place chez Bliss. Ici, on a déjà entendu la parole de couples qui ont bénéficié de ce parcours pour faire famille, et leurs histoires nous ont tellement touchées et éclairées. Mais à chaque fois, je suis sûre que comme moi, vous pensiez aussi à l’autre point de vue, le contrechamp… comme moi vous avez pensé à celles qui ont porté, celles qui ont mis leur corps et leur utérus à disposition pour que ces couples connaissent l’immense bonheur de devenir parents.Qui sont ces femmes? Quelle est leur histoire? Qu’est ce qui les pousse à s’embarquer dans une telle aventure? Comment en arriver à un tel don de soi? Quel est le déclic? Comment vit-on une grossesse quand on porte un enfant qui n’est pas le sien? Quand elle décide de devenir mère-porteuse, Lindsey, architecte à Seattle, allaite encore son fils cadet, âgé d’à peine quelques mois. Elle a alors 39 ans, deux enfants, un boulot prenant et un mari aimant, mais aussi ce désir profond qui s'est logé en elle: celui de retomber enceinte dès que possible, pour faire le plus beau des cadeaux à un couple qui ne pourra jamais porter la vie.Dans cet épisode, Lindsey va donc vous raconter son cheminement personnel, les nombreuses questions qu’elle s’est posées, et toutes les démarches nécessaires pour pouvoir être mère porteuse aux USA, son coup de foudre avec Paul et Haïssam, cette grossesse si différente des deux autres, et puis ce jour incroyable où elle a donné naissance à ce bébé couvé pendant 9 mois, qu’elle a mis entre les bras de ses deux 

papas./////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

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Création originale: Clémentine Galey

Production, enregistrement, textes : Clémentine Galey

Montage: Sydney Klasen pour @lunedia

Musique originale by @thegeorgesmusic

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