Description

Une catastrophe redoutée depuis des mois et qui s’est finalement produite la nuit dernière, aux alentours de 3h du matin : en Ukraine, le barrage de Kakhovka a été partiellement détruit et libère peu à peu ses 18 millions de mètres cube d’eau… 80 villes et villages menacés d’inondation, des coupures d’électricité à grande échelle, des inquiétudes sur le fonctionnement de la plus grande centrale nucléaire d’Europe… Et dans tous les cas, un désastre humanitaire et écologique. Alors que Russes et Ukrainiens se rejettent la responsabilité, à qui profite cette catastrophe ? À la Russie, menacée par la contre-offensive ukrainienne et attaquée ces dernières semaines jusque sur son propre sol ? Aux Ukrainiens, qui pourraient priver la Crimée de son eau potable ? Et plus largement, ce nouveau crime de guerre signe-t-il, par son ampleur inédite, l’entrée du conflit dans une nouvelle dimension ? On en débat avec : 

  • Ioulia SHUKAN, Sociologue, chercheure à l’Institut des sciences sociales du politique, maitresse de conférences en études slaves à l’université Paris-Ouest Nanterre La Défense
  • Michel GOYA, Ancien colonel des Troupes de marine, historien, essayiste, auteur de « L’ours et le renard - Histoire immédiate de la guerre en Ukraine » aux éditons Perrin (25/05/2023)
  • Elsa VIDAL, Journaliste, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI
  • Maryse BURGOT, Grand reporter au service Enquêtes & Reportages de France Télévisions
  • Elena VOLOCHINE, Journaliste, ancienne correspondante de France 24 en Russie