Description

C’était hier, au salon VivaTech, la grand-messe annuelle des entrepreneurs du numérique, cette année très largement consacrée à l’intelligence artificielle. Une révolution technologique qui promet - on en a déjà parlé sur ce plateau - de bouleverser le monde du travail, la recherche médicale, la création artistique… mais qui pourrait aussi devenir un outil de surveillance de masse, à travers la reconnaissance faciale. C’est l’une de ses applications clé de l’IA et cette semaine, elle était au cœur de débats politiques. Lundi, les sénateurs français ont ouvert la voie à une expérimentation, notamment dans le cadre de la lutte antiterroriste. Alors qu’hier, les députés européens ont voté le principe d’une interdiction totale dans l’espace public. Alors la reconnaissance faciale, outil très prisé des régimes autoritaires, a-t-elle sa place dans nos démocraties ? Au nom de la sécurité, vivrons-nous tous bientôt sous surveillance ? Comment réguler, encadrer cette technologie sans nuire à l’innovation et à notre indépendance stratégique ?  On en débat avec : 

  • Charleyne BIONDI, Docteure en science politique, autrice de « Dé-coder, une contre-histoire du numérique » aux éditions (22/09/2022)
  • Asma MHALLA, Spécialiste des enjeux géopolitiques du numérique, maître de conférences à l’université Columbia, à Sciences Po et à Polytechnique
  • Olivier TESQUET, Journaliste à Télérama
  • Lev FRAENCKEL, Professeur de philosophie à l’Université de Strasbourg et en terminale, auteur de « La philo en mode Serial Thinker » aux éditions Hachette Pratique (29/03/2023)
  • Raphaël GRABLY, Rédacteur en chef adjoint à BFM Business