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P1 : Présidentielle : qui peut encore sauver la gauche ?

Pour la gauche française, le cumul des intentions de vote peine à atteindre 25% aujourd’hui. D’où vient ce déclin de la gauche politique dans le paysage politique hexagonal ? L’absence de pensée, l’absence de récit, l’absence d’unité ? A cultiver leur « identité » comme une obsession avant de se rassembler, tous les partis de gauche prennent le risque d’être considérés comme « non essentiels » par les Français au moment décisif. La gauche n’est-elle pas audible chaque fois qu’elle est en phase avec les préoccupations immédiates et quotidiennes des citoyens et qu’elle leur propose un horizon mobilisateur, un projet de long terme ? On en débat avec :

Gaël BRUSTIER, 

Chercheur en science politique, essayiste, membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, chroniqueur au magazine en ligne Slate

 Aurélie FILIPPETTI,

Enseignante à Sciences Po, professeure de littérature, romancière, ancienne ministre de la Culture et de la Communication, ancienne députée

 Noël MAMÈRE,

Ancien député de Gironde, ancien candidat des Verts à l’élection présidentielle de 2002, ancien député européen

 Charles CONSIGNY,

Avocat associé chez Consigny, Monclin, Bellour & Bohbot, secrétaire de la conférence des avocats du Barreau de Paris

P2 : Eric Zemmour a-t-il déjà réussi à sa dédiabolisation ?

Depuis son lancement dans la course présidentielle, Eric Zemmour domine le débat public. Chaque candidat est tenue de se positionner face à ses propositions et ses discours radicaux, à l’image du thème du grand remplacement, qui peu à peu ne fait même plus l’objet d’une décontraction critique à gauche. Comment comprendre cette banalisation de son discours ? On en débat avec :

 Raphael LLORCA, 

Ancien étudiant de l'ESCP, communicant, doctorant en philosophie du langage, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès