C’est un tabou qui vient de sauter : des pays de l’OTAN dont la France ont décidé cette semaine de fournir des blindés offensifs à l’Ukraine, et cet après-midi, le secrétaire général de l’OTAN a promis davantage d’armes lourdes pour l’Ukraine “dans un futur proche”. Des livraisons capitales tant sur le terrain les positions ukrainiennes se fragilisent notamment dans la région de Bakhmout, où les forces russes aidées par les miliciens du groupe Wagner font tout pour remporter une bataille sans doute décisive pour l’avenir du Donbass et plus largement de la guerre.
Et pendant ce temps, à Moscou, c’est la valse des généraux, Poutine remobilise et bombarde à nouveau l’Ukraine, ses civils et ses infrastructures. La perspective du premier anniversaire d’une guerre qui ne devait durer que quelques jours, semble tendre le chef du Kremlin, dont on ignore le véritable état d’esprit…
Alors, faut-il craindre un tournant encore plus violent pour “l'opération spéciale” russe en Ukraine ? La croissante implication militaire de l’Occident éloigne-t-elle définitivement la perspective d’une sortie diplomatique du conflit ? On ouvre le débat avec nos invités :
- Vera AGEEVA, Politologue, enseignante à Sciences Po
- Hélène BLANC, Chercheuse au CNSR, politologue, autrice de « Goodbye Poutine » aux éditions Ginkgo (02/23), autrice de « Les enfants de la Garde blanche » aux éditions Ginkgo (09/09/2022), autrice de « Bons baisers de Moscou » aux éditions Ginkgo (10/02/2022)
- Antoine VITKINE, Journaliste, réalisateur du documentaire « La vengeance de Poutine »
- Général Jean-Paul PALOMEROS, Ancien commandeur suprême de l’OTAN à la transformation des capacités militaire (2012-2015), ancien chef d’état-major de l’armée de l’air (2009-2012)