Un duo de musiciens poètes.
Deux frères de sons qui avant de se rencontrer, c'était comme dans un film croisé dans le même Paris fréquentant les mêmes playGrounds les mêmes bars les mêmes salles de concerts ou studios d’enregistrement.
Une fraternité nourrie dès le plus jeune âge par des sonorités venant de toutes les pièces de chez eux, un chez eux qu’on pourrait domicilier dans les 4 coins du monde de Paris à Dakar de Yaoundé a Belle île en mer, Marie Galente ou autre Saint Vincent.
Pas étonnant pour nous qui les suivons depuis leur début vers 2015 environ
Si aujourd’hui leur musique connaît un franc succès aux États-Unis en hollande Autriche Allemagne Australie ou encore en Afrique du Sud.
Preuve que leur son qu’ils étiquettent d’afropeen n’a comme eux pas de frontières.
Voguant toujours pépère entre la soul la bossa la house la pop l’afro beat et jean passe tant que ce n’est pas jean Marie et les siens.
Oui car contrairement à moi qui tente périlleusement de jouer à l’instant avec les mots, notre facétieux duo se donne constamment LA peine Jean-Marie de s’amuser avec la langue d’Aimé Césaire et d’Annie Ernaux.
Des figures de style qui au fil des albums servent de plus en plus un propos amenant à la réflexion sur notre monde qui tourne du mieux qu’il peut.
Le fond et la forme comme disait Fabe.
Bavures policières, environnement qui fout le camp, francafrique addiction à nos applications, c’est notamment le menu de leur troisieme LP.
De plus c’est son titre car il y a toujours quelque chose a rajouter quand on a quelque chose à dire.
Le tout trempé par une musique solaire qui n’a pas l’air d’y toucher.
Après avoir été studieux en studio, ils reviennent pour notre plus grand plaisir partager dans la maison nova leur joie et leur optimisme contagieux conscient et bienveillant.
Merci donc à vous les potos les amis, d’avoir apporté malgré un climat contrariant un temps clément et reposant avec calme et volupté dans cette chambre noire Djeudjoah et Lieutenant Nicholson.