Avec pour invitée : Sixtine de Saint-Léger, attachée de conservation au musée Cognacq-Jay.
Originaire du nord de la France, Louis-Léopold Boilly (1761-1845) s’installe dans la capitale à l’âge de 24 ans, en 1785, pour ne plus jamais la quitter. Paris sera la source inépuisable de son œuvre. L’artiste nous réjouit par ses scènes animées de la vie quotidienne et s’illustre aussi dans l’art du portrait sur des petits formats qui deviennent sa marque de fabrique. Il n’hésite pas à se mettre lui-même en scène dans des autoportraits pleins de dérision. Son goût pour la provocation comme pour la virtuosité technique se retrouve dans ses Trompe-l’œil, à l’éblouissante qualité illusionniste.
Cette exposition, Boilly, Chroniques parisiennes, est l’occasion de découvrir plusieurs chefs-d’œuvre présentés pour la première fois en France et provenant de prestigieuses collections particulières.