Au scepticisme et au doute sur l’authenticité des premières découvertes préhistoriques, succèdent au début du XXe siècle curiosité et passion pour ces lieux ornés cachés, traces de nos lointains ancêtres : une véritable préhistomanie se développe alors. De cet engouement naitra une nouvelle forme d’expression : le relevé, qui permet de les étudier mais aussi de les faire connaître au monde.
Commence alors une aventure humaine inédite. Si l’on connaît le nom de l’abbé Breuil, d’autres préhistoriens tels Henri Lhote, Gérard Bailloud ou l’Allemand Leo Frobenius parcourent le monde accompagné de nombreux artistes des beaux-arts, hommes et femmes (beaucoup de femmes ), pour garder une trace de ces chefs-d’oeuvre passés.
Tous ces relevés sont aujourd’hui conservés dans deux collections : celle de l’Institut Frobenius à Francfort et celle du Musée de l’Homme.
à Paris. Ils sont montrés ici pour la première fois depuis des décennies, à la fois documents d’archive, documents scientifiques mais aussi œuvres d’art intrinsèques.