Stéphane Gompertz, Apologie du futur, L’Harmattan
Normalien et énarque, Stéphane Gompertz a enseigné la littérature médiévale avant de se tourner vers la diplomatie. Il a été notamment ambassadeur en Éthiopie et en Autriche puis, dans le cadre de la préparation de la COP21, ambassadeur climat itinérant de la France pour l’Afrique, l’Océan indien et le Moyen-Orient. Auteur de plusieurs livres, en particulier « Un diplomate mange et boit pour son pays »( ed Odile Jacob,2019), il est actuellement conseiller du Fonds à impact Investisseurs et Partenaires et adjoint au maire de son village.
Dans son nouveau livre « Apologie du futur » (L’Harmattan), essai sur la crise de l’avenir écrit avant et pendant la pandémie, il analyse la relation difficile que notre époque entretient avec le temps.
En réponse au pessimisme et au déclinisme de nos contemporains, il livre un message d’espoir, estimant que « le futur n’a pas dit son dernier mot. »
Les différentes menaces qui nous entourent : « changement climatique, insécurité et terrorisme, pandémies, robotisation, perte de nos identités ne doivent pas occulter les progrès qui continuent à s’accomplir : elles peuvent être conjurées. La montée des crispations est réversible. Le souci du long terme et de la solidarité se fait jour jusque dans le monde de l’entreprise. L’identité collective peut être repensée, conciliant continuité et ouverture. L’avenir n’est pas donné mais reste ouvert. »