Description

  DANIEL JOUANNEAU: « SOUVENIRS D’UN CHEF DU PROTOCOLE »

Diplomate, ancien ambassadeur au Mozambique, au Liban, au Canada et  au Pakistan, auteur du Dictionnaire amoureux de la   diplomatie(Plon,2019), Daniel Jouanneau  a été chef du protocole sous  les   Présidents Mitterrand et Chirac, de 1993 à 1997. Il se confie pour  la première fois sur son métier dans son ouvrage »Souvenirs d’un chef  du   Protocole  » édité chez Plon. Riche d’anecdotes savoureuses,  parfois cocasses, ce livre offre une plongée inédite au cœur de l’appareil d’État et dévoile les coulisses de la   diplomatie auxquels  nous avons rarement accès. Autour des activités internationales des plus  hautes autorités de l’État se déploie une organisation dont la   coordination incombe au chef du Protocole. Nommé par François  Mitterrand, confirmé dans ses fonctions par Jacques Chirac, Daniel  Jouanneau les a exercées pendant quatre ans, au service d’une politique  étrangère très active. Au micro de Fréquence protestante, dans  Dialogue, avec Myriam Lemaire,  Daniel Jouanneau évoque cette étrange  profession, dont François Mitterrand disait qu’elle »  ne répondait à  aucun critère »   et témoigne de ses exigences particulières. Il  explique les singularités diplomatiques de la cohabitation Mitterrand –  Balladur,  Premier ministre   dont il assura le Protocole et qu’il a  accompagné, bien qu’étant protestant, à l’occasion d’une audience  privée accordée par le pape Jean-Paul II. Il raconte des   moments  forts, mais aussi des incidents évités de justesse : le 50e  anniversaire du débarquement en Normandie qui fut l’évènement le plus  complexe qu’il eut à organiser et la restitution mouvementée des  manuscrits coréens lors de la visite d’État de François Mitterrand.  Parmi   ses souvenirs les plus marquants, Daniel Jouanneau   évoque de  grandes figures qu’il a eu le privilège de rencontrer :Elisabeth  II, Clinton, Nelson Mandela avec   qui il a eu une conversation en  tête-à-tête (ce qui est rarissime pour un chef du Protocole) et dont  il » garde un souvenir lumineux »,   l’empereur et l’impératrice du  Japon   remarquables par leur courtoisie et leur curiosité… Au long de  cette période d’intense activité diplomatique, il a pu observer la   grande continuité de la politique étrangère des présidents Mitterrand  et Chirac et l’intérêt constant pour la   voix de la France à  l’étranger.