Description

Amelle reçoit celui pour qui peu importe la scène seul le rire des gens compte. Djamil Le Shlag.
Une enfance heureuse à Vichy au sein d’une famille nombreuse au sein de laquelle la culture de la vanne est omniprésente, la double identité avec le Maroc à la maison et Marianne dehors, l’arrivée sur Paris où tout est extraordinaire, le challenge déclencheur lancé par les potes (après avoir vu au théâtre Francis Huster en pas Robert De Niro dans pas Il était une fois dans le Bronx)… Le tout premier passage de 10 minutes triomphantes (sans préparation ni cloche de Françoise) auquel s’ensuit un bide incroyable devant les amis et la nièce qu’on a spécialement fait venir, le respect du cinéma forgé par des frères cinéphiles qui font découvrir à 6 ans Vol au dessus d’un nid de coucou, l’âge d’or des années 90 où Cheb Khaled passait en boîte de nuit et les gens s’aimaient bien… Les chichas si formatrices avec dans le public les gens les plus marrants de France, les chroniques radio (debout à l’époque sur Nova et pour le moment assis sur France Inter), le moment de grâce du retournage où on ne touche plus le sol et où on est Jacques Brel dans sa tête… Le spectateur agitateur qu’on a sorti et qui se révèle fan désolé et éperdu, le processus d’écriture avec Mounir l’ami d’enfance devenu associé et co-auteur, le tableau Excel qui tourne dans Paris sur les familles d’humoristes, le légendaire Alpatche… L’importance du flow et de l’énergie pour éveiller la salle (confirmé par JP Raffarin lors d’un concours d’éloquence), la double répétition inspirée par un prêcheur aux US, l’amour du spectacle vivant… Mais aussi les anniversaires Forêt Noire - Coca, le souvenir à 6 ans d’être réveillé en pleine nuit par les rires venant du salon pendant le Ramadan, la beauté de la ringardise, les accents des Portes de Paris, Aicha Kandicha, Freddy Mercury, Mohamed Ali, Abdel Raouf Dafri, Bernard Tapie, Yacine Belhousse, Wahid Bouzidi, Patson… Et tant d’autres sujets de discussion !
Bienvenue dans une Dinguerie Room qui fait du bien.