Description

Amelle reçoit celui qui avec dérision s’auto-proclame misérophile et qui ose avec brio faire des pas de côté : Monsieur Fabrice Eboué.
Une adolescence à Nogent-sur-Marne bercée par la culture West Coast, la rigueur de l’écriture forgée au rap avec Splifton ou ce plaisir aujourd'hui encore de partir rider entre potes en refaisant le monde. La passion pour les personnages hauts en couleur des documentaires - ceux de Keufs dans la ville en tête - ou la puissance des regards caméras qui, avant Ricky Gervais, Michel Muller ou Inside Jamel Comedy Club, ont commencé avec le « Et Toc ! » de Jean Lefebvre. Les souvenirs d’une bagarre de clowns qui finit au poste ; d’un pèlerinage 1er (ou 2nd) degrés à LA avec Aelpéacha, Thomas Ngijol et Noom Diawara ; de 15 min d’impro après une blague sur les huîtres ; d’une scène surréaliste dans le parking Gare Du Nord ou d’une commande de scrambled eggs qui part en gonflage de narines. On parle des débuts, du Café Théâtre et son « Un rire toutes les 30 secondes », du Théâtre de Boulevard et du temps de l’amusement où les festival sentaient le vin. De la rigueur du travail, d’une gymnastique d’esprit inculquée par les parents ou de savoir s’arrêter pour éviter la ringardise. Et inéluctablement Easy Motherf***ing E plane sur le studio.
Bienvenue dans une Dinguerie Room digne d’une master class.