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Je partage chaque vendredi dans ma newsletter des actus, des outils et des stratĂ©gies pour vous aider à monter votre marque. Inscrivez-vous sur www.entreprendredanslamode.comAvez-vous dĂ©jĂ  songĂ© Ă  reprendre et relancer une vieille marque de luxe, une belle endormie, chargĂ©e d’histoire et de savoir-faire ? Charlotte de Fayet l’a fait en rachetant Molli, une marque de maille suisse spĂ©cialisĂ©e dans la bonneterie puis dans le trousseau de naissance, qui a fĂȘtĂ© en 2016 ses 130 ans.Pourquoi et comment racheter une belle endormie, qu’est-ce que ça coĂ»te, comment on la repositionne pour trouver sa niche, son public, comment on fait le tri dans l’histoire et les archives de la marque pour la remettre au goĂ»t du jour. Quelle histoire on raconte Ă  ses clients, Ă  la presse, Ă  ses investisseurs, de qui on s’entoure quand on n’est pas forcĂ©ment du sĂ©rail ? Ce sont une partie des questions auxquelles nous allons tenter de rĂ©pondre dans l’interview qui suit avec Charlotte de Fayet. Bonne Ă©coute.Musiques : ThĂ©o DarcelSE RETROUVER DANS L’EPISODE01:09 Retour sur le parcours de Charlotte, sa rencontre avec la marque Molli et l’histoire de cette marque09:38 Pourquoi Molli, comment se passe le rachat d'une marque17:47 Qu’est ce que Molli vend en dehors du produit, qui est la femme Molli, comment traduire cette femme dans l’image des campagnes, sur les rĂ©seaux sociaux28:55 De qui s’est-elle entourĂ©e, comment elle dessine une collection et comment elle fait produire, le sourcing des matiĂšres41:32 Est-ce que les clients sont en demande de transparence, de comprendre comment le produit est fabriquĂ©, qu’est-ce qu’elle avait prĂ©vu lors du relancement de la marque54:10 Comment a-t-elle dĂ©cidĂ© de faire que du direct et pas du wholesale, comment ĂȘtre cohĂ©rent entre l’e-shop et la boutique physique.01:01:04 Est-ce qu’elle va dĂ©velopper d’autres produits, est ce qu’elle a fait appel Ă  des fonds pour financer le rachat de la marque, qu’est ce qui la motive et sa vision pour Molli01:09:00 Qu’est-ce qu’elle ferait diffĂ©remment dans l’aventure Molli, qui souhaiterait-elle entendre dans ce podcastKEYLEARNINGSIl faut partir avec sa vision et ce qu’on veut et aller Ă  la rencontre des gens et mettre en pratique ses idĂ©es. C’est-Ă -dire que quand vous arrivez vous faites « toc toc » dans un atelier qui vous regarde « non mais qui ĂȘtes-vous » et tic et tac Ă  la porte qui disent « bah on voudrait relancer cette marque de vĂȘtements ». Il faut beaucoup de conviction, quand on est convaincu, on est convainquant. Il faut les mettre Ă  bord, il faut y allez petit Ă  petit, on a travaillĂ© avec plusieurs ateliers et chacun on leur a donnĂ© quelques modĂšles, puis ils voient que ça progresse donc on leur donne un peu plus.L’entreprenariat c’est baby step, je suis plutĂŽt dans ce profil de step by step. D’ailleurs ça Ă©tĂ© une chance parce que quand j’ai repris la marque, entre le moment oĂč je l’ai reprise et le moment oĂč je l’ai relancĂ©, il s’est Ă©coulĂ© un an, j’ai vraiment eu le temps de trouver cette styliste qui est cruciale dans le projet,  qui m’a tout expliquĂ©, on a Ă©tĂ© ensemble voir les ateliers, au salon du fil Ă  Florence qui s’appelle le Pitti Filati pour voir les fils, comprendre, on a Ă©tĂ© visitĂ© des filatures, on s’est vraiment mis dans le produit parce qu’on est dans une marque qui propose, qui est vraiment dans la technique.Je suis vraiment rentrĂ©e dans la marque, dans ce qu’elle avait, d’oĂč elle venait, comment elle Ă©tait perçue par un panel de femmes qui la connaissaient.Pour sĂ©duire cette « faune » mode, il faut avoir un partis pris mode. C’est-Ă -dire pour que des acheteurs, parce qu’on a du retail et du whodesale, il y a une saturation d’images, il faut de l’image qui soit impactante, pour autant, Molli je ne peux pas faire n’importe quoi non plus, parce qu’elle a justement dans ses gĂšnes quelque choses de dĂ©licat, c’est une marque qui  certes vient de la lingerie et du bĂ©bĂ© mais avec la naissance, le bĂ©bĂ© et la layette, on ne peut pas faire n’importe quoi et crĂ©er des images gratuites trĂšs impactantes qui ensuite vous font sortir du lot, donc ce n’est pas Ă©vident d’incarner cette marque mais je crois qu’on y arrive puisqu’on s’est dit on va montrer des femmes qui ont l’air heureuse, qui sourient, qui sont bien puisque c‘est ça dont on a envie (
) Il faut arriver Ă  tenir ce propos sans tomber de l’écueil du cucul.Ce que j’ai retenu de mon passage en Ă©cole de commerce, c’est deux choses : la premiĂšre c’est de savoir travailler en groupe, en Ă©quipe (
) et le rĂ©seau.J’ai beaucoup Ă©coutĂ© ce qu’il se passait en boutique. Les filles des boutiques me font des rapports super dĂ©taillĂ©s, l’histoire de la longueur, des jupes, des manches, il faut que ça aille Ă  un maximum de femmes, je ne veux pas du tout ĂȘtre une marque exclusive, je parle de tous types de femmes en termes de morphologie et d’ñge etc. J’ai beaucoup Ă©coutĂ© ce qu’elles disaient, j’ai mĂȘme parfois Ă©tĂ© en boutique, au dĂ©but, j’y Ă©tais une journĂ©e par semaine en boutique.Il n’y a rien de plus intĂ©ressant que voir comment la cliente rentre, qu’est-ce qu’elle regarde, qu’est-ce qu’elle essaye, est-ce qu’elle sort de la cabine. On ne fait pas des vĂȘtements pour punaiser des moodboard Ă  l’infini, on fait des vĂȘtements pour que les femmes les portent.REFERENCESMolli INPI IFM Studio Berçot Pitti Filati Sofia Coppola EM Lyon PremiĂšre vision Balmain Elie Saab Patricia Romatet Shopify Stella McCartney See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Nb: TheBoldWay ou The Bold Way, anciennement connu sous le nom de Entreprendre dans la mode ou EDLM , est un podcast produit et rĂ©alisĂ© par Adrien Garcia.  Â