Qui n’a jamais perdu du temps à changer l’adresse de ses courriers, rompre le contrat avec la salle de sport ou son magazine préféré ? Papernest, tel un superhéros, se charge de toutes ces modifications et de tous ces arrêts. Lancée en 2015, la startup parisienne compte aujourd’hui plus de 250 employés et revendique 200 000 utilisateurs.
Stan a rejoint la jeune pousse il y a presque 3 ans après un passage chez IDInvest où, alors, il avait vu passer le dossier Papernest 2x en quelques mois.
Qu’est ce que la résilience ? Chez Papernest, c’est presque de l’obstination : ils ont testé quasiment 20 canaux d’acquisition en 1 an, dont l’un ou Stanislas y a passé 5 mois avant de laisser tomber. Il a même été jusqu’a développé un mini site qui permettait de faire ses APLs en ligne !
Leur deuxième valeur forte est l’exemplarité : Lors d’une expérience, ils n’arrivaient pas à convertir d’utilisateurs. Ils avaient tout de même fait venir un peu plus de 400 personnes sur leur app via un nouveau canal mais n’en avait converti que 1 ! Stan avait donc prévu de laisser tomber mais Philippe de la Chevasnerie (le CEO) lui a ordonné de TOUS les appeler afin d’en convertir au moins 5. Stan râle, puis Philippe lui dit : “tu sais quoi ? On va les faire ensemble ces calls.” Il prend son téléphone, appelle 50 personnes et commence à vendre.
Quand un CEO, qui a des centaines de choses à faire chaque jour, met les mains dans le cambouis pour trouver avec l’équipe ce qui ne fonctionne pas et quels sont les retours utilisateurs, cela montre que tout le monde doit s’investir, voilà l’exemplarité.
Maintenant, ça nous sert de leçon => si même au téléphone, on ne convertit personne, on se dit que ça ne sert à rien de le faire digitalement.
Tout comme Payfit, Papernest a développé un langage en interne : Papercraft. À quoi ça sert ? Tout simplement a donné de l’autonomie à chaque équipe et à chaque verticale. Aujourd’hui, Stan (comme n’importe quelle autre PM) peut A/B tester des champs sans faire appel à un dev, et aller jusqu’à lancer une nouvelle verticale en quelques heures. Tout cela, intégré à leur CRM, leur API, Zapier, et quelques autres outils, voilà la définition d’un système ouvert qui permet à chacun de tout optimiser.
On conclut avec une histoire assez cocasse, puisque Stan a décompté le nombre de landing page qu’il a pu lancer avec Unbounce : plus de 27.
Bonne écoute.
Ressources de l'épisode : bit.ly/growthmakers73
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