Description

 

Génocide Vendéen

1793-1796

Le 1er mars 1794 à La Roche-sur-Yon : les  blessés de l’armée de Charette, transportés sur des charrettes, sont  sabrés par des hussards. Ce n’est que l’une des multiples exactions de  la guerre de Vendée qui multiplia les massacres de femmes et d’enfants.

Au printemps 1793, l’insurrection Vendéenne est le fruit de  la paupérisation des paysans, du comportement de la nouvelle bourgeoisie  des bourgs, de la crise économique, et de la conscription obligatoire,  qui transforme des milliers de paysans en insurgés. Les révoltes se  multiplient. Les rebelles forment une armée catholique et royale, et les  chouans déclenchent des guérillas en Bretagne, dans le Maine, en Anjou  et en Normandie.   A partir de 1793, le comité de salut public redoute  une contre-révolution et rêve d’exterminer les 800 000 vendéens, toutes  générations confondues. Le Général Westermann surnommé « le boucher des  Vendéens », et le Général Louis-Marie Turreau, multiplient les viols de masse, les exécutions sommaires, les massacres de civils.  Avec ses huit colonnes infernales Turreau pratique la politique de  l’extermination systématique et de la terre brûlée. Des églises sont  recyclées en fours crématoires.  A Nantes, le député  Carrier ordonne « la déportation verticale » en faisant noyer des  milliers d’hommes, de femmes, de vieillards et d’enfants dans des barges  baptisées « Baignoires nationales ». A Clisson on fabrique du  savon avec la graisse des immolés, on tanne des peaux humaines,  anticipant de près d’un siècle et demi certaines méthodes nazies.  L’estimation des pertes liées aux guerres de Vendée varie entre 120 000  et 600 000 victimes et se situe probablement autour de 300 000 martyrs.