En septembre 2011 à Mondelange, dans un magasin Cora, Anne-Marie Costa est accusée d'avoir volé un bon de réduction. Une mère de 35 ans et syndicaliste, elle travaille pour Cora depuis 10 ans et gagne 940 euros par mois. Elle est confrontée au chef de sécurité et à la chef de caisse qui l'accusent de vol, affirmant que le bon de réduction appartient au magasin. Elle est retenue dans un local pendant un certain temps, puis est libérée par l'adjoint de sécurité.
Anne-Marie décide de porter plainte pour séquestration au commissariat, où elle découvre que Cora a porté plainte pour vol contre elle. Elle est convoquée, passe deux heures au commissariat, puis reçoit une lettre de licenciement. Ses collègues syndicalistes et son avocat la soutiennent. Le délégué syndical CGT parle de l'affaire à des journalistes, ce qui déclenche un scandale médiatique. L'histoire est relayée par l'Express, suscitant une réaction négative en ligne et des commentaires négatifs sur les réseaux sociaux.
Les politiques s'impliquent également, avec la députée PS Aurélie Filippetti appelant à la fin de la "mascarade honteuse" de la part de Cora. Finalement, sous la pression du scandale, Cora annule la procédure de licenciement et publie une déclaration sur sa page Facebook. Cependant, l'image de Cora est ternie, notamment par une vidéo mal reçue qui suscite la colère des internautes.
Anne-Marie reçoit beaucoup de soutien et continue à vivre dans la région. Elle a inspiré un film et travaille désormais comme caissière pour Super U. Malgré tout, l'incident a durablement écorné l'image de Cora.
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