Description

Présenté par Axel de Tarlé


Invités :


  • Robert Sebbag, infectiologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris


  • Alix Bouilhaguet, journaliste au service politique de France Télévisions


  • Mylène Ogliastro, virologue, vice-présidente de la société de virologie


Selon les chiffres de Santé Publique France, la journée du 15 avril 2021 pourrait entrer dans l’Histoire. C’est en effet vraisemblablement ce jeudi que la France devrait passer le cap des 100 000 décès liés à la Covid-19. Une barre symbolique qui nous rappelle qu’aucune épidémie n’avait été aussi mortelle depuis plus d’un siècle et que de nombreuses familles sont aujourd’hui endeuillées. Alors que les politiques se posent la question d’un hommage national pour les victimes et leurs proches et que le plan de vaccination continue d’être mis en place pour envisager une réouverture du pays, le bilan va continuer de s’alourdir dans les prochaines semaines.


L’inquiétude grandit avec l’apparition d’un nouveau variant incontrôlable du virus au Brésil, où la situation épidémique est tout simplement dramatique. Cette mutation qui s’est répandue à travers le monde a poussé le Premier ministre Jean Castex à prendre la décision de fermer les frontières avec le Brésil. Depuis mardi, et jusqu’à nouvel ordre, il n’y a donc plus de vol direct entre les deux pays. S’il est trop tôt pour affirmer que ce variant est plus contagieux et plus létal que le variant anglais, les témoignages de Français rapatriés en urgence, pour qui la mise en quarantaine est seulement recommandée, soulèvent des questions sur l’efficacité de notre système dans la lutte contre la propagation de l’épidémie. 


D’autant plus que la vaccination prend du retard, avec le déploiement en Europe du vaccin américain Janssen qui est suspendu. La colère monte aussi du côté des enseignants, à qui on avait promis une vaccination rapide et qui vont devoir reprendre le chemin des écoles à partir du 26 avril prochain.