Description

Nos invités

  • Hadrien Brachet, journaliste Éducation à Marianne 
  • Ève Roger, journaliste spécialiste des questions de société 
  • Aude Bariéty, journaliste Société-Éducation au Figaro  


J-6 avant la rentrée des classes… Cette année, le gouvernement a frappé fort avec plusieurs annonces fondamentales qui divisent l’opposition : l’interdiction de l’abaya, le retour des épreuves du bac au mois de juin mais également celui des savoirs fondamentaux à l’école. La lecture, l’écriture et le calcul seront au cœur de ce programme élémentaire. Mais c’est bel et bien la mesure choc du ministre de l’Éducation Gabriel Attal, qui monopolise l’opinion publique. Au nom de la laïcité, la dernière pièce rapportée du gouvernement Borne a promu l’interdiction de ce vêtement à connotation religieuse : l’abaya, une tenue qui couvre les bras et les jambes. Contre l’avis du conseil français du culte musulman qui ne prescrit pas cet accoutrement dans la religion, le gouvernement y voit une autre lecture. Selon Alain Seksig, secrétaire général du Conseil des sages de la laïcité, les jeunes filles qui portent l’abaya manifestent une appartenance religieuse. Alors le port de cette tenue s’est-il répandu ? Une note des services de l’État a relevé des atteintes à la laïcité dans les collèges et les lycées de plus de 120% en un an tandis que les signalements concernant le port de l’abaya concernent 150 établissements sur près de 60 000. Pour plusieurs chefs d’établissement, cette mesure reste difficilement applicable. À l’inverse, les syndicats des établissements étaient très favorables à l’idée d’une consigne nationale. Pour les aider à faire appliquer cette nouvelle règle dès la rentrée, Gabriel Attal rencontrera cette semaine plusieurs fonctionnaires. Comment le corps enseignant accueille cette interdiction claire et nette de l’abaya dans les écoles ? La réponse avec nos invités.