Invités :
- Louise Tourret, journaliste et productrice de l’émission « Être et savoir », sur France Culture
- Hadrien Brachet, journaliste Education à Marianne
- Laurent Zameczkowski, vice-président et porte-parole de la PEEP
Ce jeudi 20 avril, le président de la République est en déplacement dans un collège à Ganges, dans l’Hérault, pour aller à la rencontre des enseignants, parents d’élèves et mais aussi des élèves. Au programme : les salaires mais aussi l’absentéisme et le décrochage scolaire. Ce déplacement intervient un jour après celui effectué en Alsace, où Emmanuel Macron a été copieusement hué. En pleine crise contre la réforme des retraites, récemment validée par le Conseil constitutionnel, la journée s’annonce compliquée pour le chef de l’État. Plusieurs syndicats ont d’ores et déjà annoncé leur intention de manifester. « L’éducation nationale doit renouer avec l’ambition d’être l’une des meilleures d’Europe », a déclaré le locataire de l’Élysée dans son allocution le 17 avril dernier. « Depuis sa dernière campagne présidentielle, Emmanuel Macron donne le sentiment d’avoir repris à son compte le sujet de l’éducation, de reprendre le leadership sur son ministre de l’Éducation. Il donne l’impression que pour lui, c’est une priorité. (…) C’est dans le discours mais dans les faits c’est compliqué », explique Hadrien Brachet.
Parmi les annonces que devrait faire le chef de l’État ce jeudi, le remplacement des enseignants absents. L’idée ? Le gouvernement pourrait proposer des primes aux enseignants en poste pour remplacer leurs collègues manquants. Sur un pacte basé sur le volontariat,1250 euros brut par an pourraient être proposés pour 24 heures de remplacement annuel. En termes d’application, plusieurs dispositifs sont actuellement à l’étude. Si cette mesure pourrait permettre de remplacer les absences prévisibles, elle ne pourrait pour l’heure pas empêcher les imprévues.