Nos invités :
- Jannick Alimi, journaliste politique
- Baptiste Fournier, président-fondateur de Virtus
- Jean-Christophe Gallien, politologue, expert en communication politique
- Stéphane Zumsteeg, directeur du département Politique et Opinion d’Ipsos
Au troisième jour des négociations, le Front populaire ressuscite. L’union de la gauche est de retour et intègre Raphaël Glucksmann, porté disparu depuis quatre jours. François Hollande, l’ex-président de la France, applaudit. Pour le poste de Premier ministre, les choses seront décidées plus tard, bien que du monde attende sagement au portillon. Pendant ce temps, Éric Ciotti reste un chef en sursis. Le Rassemblement national, de son côté, fait campagne pour faire fructifier son capital électoral acquis dimanche dernier. On a rarement vu campagne aussi dense.
« J’avais tout prévu, sauf ça », doit se dire Emmanuel Macron au lendemain de cet accord d’union passé entre les gauches. En plateau, nos experts confirment que cet accord déjoue une grande partie des plans du président de la République. Lui qui pensait pouvoir solidifier son pôle central en vertu des législatives voit tout le contraire se produire. Après cette « défaite dans la défaite », que restera-t-il du marché électoral ? Assiste-t-on à la fin du « en même temps » ? Comment imaginer autre chose qu’un quasi-effacement de Renaissance en tant que force parlementaire ? Une chose est sûre : « les pertes présidentielles vont être effroyables », préviennent déjà nos spécialistes.