Invités :
Lou Fritel, journaliste politique à Paris Match, en charge du suivi des droites
Nicolas Prissette, éditorialiste politique à La Tribune Dimanche
Arnaud Benedetti, éducateur en chef de la Revue Politique et Parlementaire
Aurélien Devernoix, journaliste politique à RFI
Au lendemain des élections législatives, dimanche 7 juillet, les nouveaux députés font leur rentrée à l’Assemblée nationale, bloc par bloc. Ce mercredi 19 juillet, c’est au tour du Rassemblement national , arrivé en troisième position, derrière le Nouveau Front Populaire et le camp présidentiel, bien plus faible que les estimations le prédisaient. Néanmoins, avec 123 députés investis, le parti de Marine Le Pen n’a jamais été aussi nombreux dans l’hémicycle. Marine Le Pen retourne ainsi dans l’opposition pour au moins un an, voire trois, avec en ligne de mire : les élections présidentielles de 2027. « Le RN avait un plan à Matignon qui manifestement n’a pas fonctionné. Maintenant on se pose la question de leur stratégie au Palais Bourbon », commente Aurélien Devernoix.
A son arrivée à l’Assemblée nationale, la présidente du RN a pointé du doigt « les manœuvres de désistements massifs » qui l’ont privée de la majorité absolue, estimant que la France est désormais plongée « dans un bourbier ». Sur le parvis du Palais Bourbon, Marine Le Pen a effectué la traditionnelle photo de famille entourée des députés RN.
Alors qu’Emmanuel Macron espère pouvoir former un gouvernement de coalition, le Nouveau Front Populaire lui demande de reconnaître sa défaite et de nommer un Premier ministre de gauche.