Description

Nos invités

  • Elie Cohen, économiste, directeur de recherche au CNRS 
  • Marc Lhermitte, associé chez EY, auteur du baromètre EY de l’attractivité de la France 2024 


Microsoft, Amazon, Pfizer… Autant de mastodontes attendus au sommet Choose France présidé par Emmanuel Macron à Versailles ce lundi 13 mai 2024. Et le succès de cette opération annuelle est toujours au rendez-vous ! L’occasion de vendre et défendre l’attractivité du territoire alors que la France se place une nouvelle fois en tête des pays européens en la matière. Transition énergétique, agroalimentaire, aéronautique… Malgré une dette publique pharaonique, la France continue d’attirer les investisseurs étrangers grâce à un savoir-faire inégalé dans de nombreux secteurs. En effet, l’Hexagone tire son épingle du jeu ce qui lui permet de conserver son titre et de rester la destination numéro un en Europe des investissements étrangers, devant l’Allemagne ou le Royaume-Uni avec plus de 1000 projets en cours. Parmi les cinq derniers en date, une raffinerie de nickel sur le futur site de batteries de Blanquefort où 300 millions d’euros ont été investis par une société suisse avec 200 emplois à la clé. Une aubaine pour ce territoire marqué par la fermeture de l’usine Ford l’année dernière. Mais ce retour de l’industrie ne doit pas se faire sans condition. Parmi les autres investissements annoncés, le financement d’une usine en Nouvelle-Aquitaine pour produire un avion électrique capable d’assurer des liaisons inter-régionales. Toujours aussi attractive en 2023 selon le baromètre EY, la France rayonne également aux yeux des touristes. En effet, c’est la première destination touristique mondiale avec des recettes toujours en hausse et une progression de 12% à hauteur de 63 milliards d’euros dans les caisses. Un record notamment tiré par l’industrie du luxe mais qui doit être nuancé au regard de l’Espagne qui enregistre des recettes à hauteur de 85 milliards d’euros. Alors quid de 2024 ? Et comment le Choose France peut-il renforcer l’attractivité de la France et accélérer la souveraineté industrielle de l’Europe ? La réponse avec nos invités.