Description

Nos invités

  • Jonathan Marie, professeur d’économie à l’Université Sorbonne Nouvelle 
  • Laure Salvaing, directrice générale de Verian France 
  • Serge Climino, journaliste politique à France Télévisions 
  • Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue Politique et Parlementaire    

Michel Barnier, à la rencontre des représentants des départements… Ces derniers sont furax depuis l’annonce des coupes budgétaires drastiques annoncées par le Premier ministre. Ces restrictions financières touchent des secteurs clés, tels que les aides sociales, l'entretien des infrastructures ou encore les services d'urgence. Les élus locaux dénoncent une réduction de leurs moyens d’action, rendant de plus en plus difficile l'accompagnement des populations vulnérables. Ils soulignent que ces décisions accentuent les inégalités territoriales et mettent en péril l'équilibre des collectivités, appelant le gouvernement à reconsidérer ses priorités pour préserver les services publics essentiels.

Depuis sa remise en service, l’ancien négociateur, déjà rompu à l’exercice, n’a pas l’air de faire campagne. Certains lui reprochent son positionnement politique jugé opportuniste, oscillant entre les sensibilités centristes et conservatrices, depuis sa candidature à la primaire des Républicains. D'autres dénoncent son discours parfois perçu comme trop technocratique et éloigné des préoccupations des citoyens. Par ailleurs, ses propositions sur des sujets tels que la souveraineté nationale ou l'immigration ont suscité des débats, alimentant des tensions au sein de son propre camp politique.

Alors que les appels à la grève et les plans sociaux se multiplient, le gouvernement est de nouveau dans le viseur des paysans. Les tensions aussi bien économiques que sociales sont palpables. Et les agriculteurs s’apprêtent à durcir le ton. Ce lundi 18 novembre 2024, ces derniers ont prévenu : la grève s’organise. La FNSEA des jeunes agriculteurs a lancé un appel à une mobilisation nationale pour interpeller les pouvoirs publics. Comment expliquer ce regain de colère après les grandes manifestations de l’hiver dernier ? Visiblement les agriculteurs ont le sentiment qu’ils ne sont toujours pas entendus et que leur métier leur échappe. En signe de protestation, des pneus usagés ont été déversés devant une entreprise accusée d’importer du vin de l’étranger. Une nouvelle démonstration de la grogne agricole qui réaffirme un malaise grandissant. Cette gronde prend de l’ampleur un peu partout en France, dans un contexte difficile. 

Alors, comment Michel Barnier se sortira de l’impasse ? Le débat est ouvert avec nos invités.