Description

Invités :
Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction à Libération
Jean-Jérôme Bertolus, éditorialiste politique
Alix Bouilhaguet, éditorialiste politique

Des milliers de personnes ont défilé à Paris, dimanche 16 octobre, répondant à l’appel de la « marche contre la vie chère et l’inaction climatique », orchestrée par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), et soutenue par des associations et certaines fédérations syndicales. Cette manifestation était aussi le retour de Jean-Luc Mélenchon, après une rentrée ratée. Une journée test pour celui qui était en tête de cortège, à l’aube d’une semaine cruciale. Les partis de gauche ont répondu à l’appel de leur leader. Néanmoins, les absences de figures importantes ont été remarquées : le patron du Parti communiste, Fabien Roussel, le Vert Yannick Jadot mais aussi, le chef de la CGT, Philippe Martinez n’ont pas fait le déplacement. « Ce n’est pas une manifestation qui va réussir à réunir la gauche d’un coup. On sait que la gauche est toujours très divisée », commente Jean-Jérôme Bertolus, soulignant les tensions entre Jean-Luc Mélenchon et les autres leaders de la gauche. Ils étaient 140 000 manifestants d’après les organisateurs, 30 000 selon les chiffres de la police.

Cette manifestation était également la première prise de parole publique de Jean-Luc Mélenchon, après ses prises de positions très controversées dans le cadre de l’affaire du député LFI, Adrien Quatennens, ayant reconnu avoir « giflé sa femme ». « On l’a vu totalement inaudible, et à contrepieds de ce que certains pouvaient penser au sein même de son mouvement. C’était un enjeu pour lui de revenir dans le match », analyse Alix Bouilhaguet.