Invités :
Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction de Libération
Yasmina Jaafar, présidente de la Ruche Média, journaliste à Franc-Tireur
Guillaume Daret, grand reporter au service politique
Dimanche 30 janvier, Christiane Taubira est sortie grande gagnante de la Primaire populaire de la gauche avec une « mention bien plus ». L’ex garde des Sceaux a rapidement appelé à l’union de la gauche. Cette initiative citoyenne a réuni près de 400 000 votants néanmoins. Les autres leaders de la gauche refusent aujourd’hui de se plier au verdict du scrutin. « Cette élection a tout de même apporté de la fraîcheur alors que la campagne de la gauche piétine depuis des semaines », estime Alexandra Schwartzbrod. Et de préciser : « Il y a un principe de réalité qui mérite d’être étudié ».
« Une note n’est pas un vote. C’est ça le point majeur », a, de son côté, estimé François Hollande lors d’une conférence donnée à Sciences-Po Paris lundi 31 janvier. « La primaire populaire est intéressante pour entendre un scrutin populaire, mais cela a été gâché par la méthodologie », décrypte Yasmina Jaafar. Pour l’heure, aucun candidat officiel de gauche ne dépasse les 10% d’intention de vote dans les sondages.
À droite, qui choisira Marion Maréchal ?
Vendredi 28 janvier, Marion Maréchal, la nièce de Marine Le Pen, a affirmé, dans une interview accordée au Figaro, qu’elle ne soutiendrait pas sa tante à l’élection présidentielle. Elle a également laissé entendre qu’elle pourrait rejoindre la campagne de l’ancien polémiste Éric Zemmour. « La cohérence, la vision, la stratégie font que je penche pour Éric Zemmour. C’est certain. Mais il y a un sujet familial », a-t-elle précisé dans les colonnes du quotidien de droite. Marion Maréchal a déclaré se laisser un mois pour prendre sa décision. Une chose est sûre : elle assure vouloir revenir en politique. De son côté Marine Le Pen a réagi à cette « trahison ». « Évidemment, c’est brutal, c’est violent, c’est difficile pour moi », a affirmé la candidate RN sur CNews.