Déconfinement, le test de l’Ascension
- Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille et directeur de la fondation Alzheimer
- Bruno Mégarbane, chef du service de réanimation médicale et toxicologue à l’hôpital Lariboisière
- Daic Audouit, journaliste politique
Le week-end de l’Ascension est perçu comme un test pour tous, les conditions étant parfaites pour en profiter : les Français ont le moral à la veille de l’ouverture des terrasses.
Aux États-Unis, Joe Biden, le président américain a annoncé qu’il n’était plus nécessaire de porter le masque dans des lieux publics. Cette décision est prise grâce à la campagne de vaccination qui a bien marché. « Il faut tout de même être prudent » explique l’un des invités de l’Info s’éclaire. En effet, quand on est vacciné on peut attraper et faire circuler le virus. Jean Castex explique que contrairement aux États-Unis, le masque pourrait entrer dans les habitudes en Occident surtout durant les grippes hivernales. « Certains ne sont pas prêts à enlever le masque. »
Aux Sables-d'Olonne, toutes les conditions sont réunies pour passer un week-end radieux. « Cela donne le moral » explique le maire de la station balnéaire. 66% des Français sont heureux et soulagés d’être déconfinés et 59% sont en attente de l’ouverture des terrasses.
Du côté des médecins, ceux-ci ont peur d’un contre coup à la rentrée de septembre. Il y a de moins en moins de soignants en service de réanimation ; la lassitude et le manque de reconnaissance en est aussi la conséquence. Être embauché dans un hôpital à Paris est moitié moins cher qu’en intérim.
En Guyane, le variant brésilien circule. 349 cas sont positifs pour 100 000 habitants. Cela est causé par le peu de personnes vaccinées, 4% pour tout le département. Le variant indien est aussi préoccupant. La France a fermé ses frontières aux pays proches de l’Inde.