Nos invités :
- Laurent Romejko, journaliste, présentateur et rédacteur en chef de l’émission « Météo à la carte »
- Gaël Musquet, météorologue, spécialiste de la prévention des catastrophes naturelles
- Chloé Nabédian, journaliste climat à TV5 Monde, présentatrice de l’émission « À la vie, à la terre »
Elle suscite clairement l’inquiétude… On parle bien de la tempête qui s’approche du nord-ouest de la France. Une vaste dépression baptisée Ciaran par les services Météo ce week-end. Trois départements ont été placés en vigilance rouge ce mercredi 1er novembre. Cette perturbation atmosphérique qui s’annonce particulièrement violente préoccupe sérieusement les experts et à même influencé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a repoussé son déplacement à Mayotte pour coordonner les services de l’État et notamment la sécurité civile. À quoi s’attendre ? Prévu depuis quelques jours, le phénomène se forme très distinctement malgré de petites imprécisions satellites. Il devrait être accompagné de vents atteignant 150 km/h en rafale et des vagues de 8 à 10 mètres sur les côtes bretonnes et normandes. Des prévisions qui rappellent les dégâts provoqués par la tempête Alex en 2020. À partir de mercredi soir, Ciaran va frapper le nord-ouest de la France avec une menace de forts coups de vents voire de violentes tempêtes dues au Jet Stream, un courant de dépression avec des vents d’altitude allant jusqu’à 350 km/h. C’est la la répercussion de deux masses d’air, un air chaud venant des tropiques et un air froid arrivant du pôle. Les incertitudes demeurent encore sur son intensité et sa trajectoire exacte. En effet, on ne peut pas totalement exclure qu’elle se dévie un peu plus sur le nord épargnant ainsi le bassin parisien. Les prévisionnistes alertent sur le risque de chutes d’arbres comme lors de la tempête de 1999. Comment expliquer ce phénomène hors-norme ? La réponse avec nos invités.