Invités :
- Jean-Rémi Macchia, spécialisé dans l’automobile
- Bernard Julien, maitre de conférence en économie à l’université de Bordeaux
- Philippe Mabille, directeur de la rédaction dans La Tribune
Ce mardi 30 mai, une inauguration d’une giga-factory de batteries électriques emmené par Peugeot, Mercedes et Total a lieu au Nord-Pas-de-Calais. Ce consensus est 100% européen face à Tesla et aux constructeurs chinois. Il y a 6 mois, cette usine était encore en construction. À terme, des automates produiront 300 000 batteries par an. Les machines présentes dans l’usine viennent d’Asie. Aujourd’hui, il n’y a pas de fabricant de machine en Europe. De plus, des formations sont possibles pour pouvoir travailler dans cette giga-factory. La filière électrique est un savoir-faire asiatique. La barrière de la langue reste compliquée pour les futurs travailleurs. Une batterie électrique est 40% du temps de la valeur ajoutée de la voiture électrique.
À l’échelle de l’Europe, il s’agit de transformer 500 millions de véhicules d’ici 2025 puisqu’il ne sera plus possible de vendre des voitures thermiques d’ici-là. « c’est un dire un changement complet du paradigme de l’industrie automobile » explique l’un des invités du plateau de l’info s’éclaire. Ce genre de giga-factory a été inventé aux Etats-Unis avec Elon Musk et Tesla. Celles-ci arrivent en France petit à petit. L’objectif serait de produire 2 millions de batteries à partir de 2030. Mais aussi une filière de recyclage sera créée avec des mines pour pouvoir créer des batteries françaises. Le patron de ACC ne souhaite pas comparer l’industrie automobile avec ce genre d’industrie. La question reste de savoir s’il sera possible de développer ce projet.