Invités :
Alix Bouilhaguet, éditorialiste politique
Louise Tourret, journaliste Éducation à France Culture
Hadrien Brachet, journaliste Éducation à Marianne
Inquiétude des parents, pénurie d’enseignants… Alors que 12 millions d’écoliers effectuent leur rentrée des classes, ce jeudi 1er septembre, cette reprise scolaire s’effectue sur un fond de tensions. Près de 4 000 postes sont actuellement non pourvus, ce qui amène à un recours massif aux contractuels très peu formés à l’exercice. « C’est un métier difficile, il ne s’improvise pas. Le problème se pose pour les contractuels mais aussi pour les titulaires. Savoir tenir une classe va au-delà de la théorie et de la connaissance d’une discipline », explique Hadrien Brachet.
Selon un récent sondage réalisé par Challenges, 67% des Français estiment que l’école ne fonctionne plus. Face à cette perte de confiance, Emmanuel Macron fait de l’éducation une des priorités de son second mandat. Un chantier de grande ampleur attend le nouveau ministre de l’Education, Pap Niaye. « Beaucoup d’enseignants sont dans une position d’attente vis-à-vis de Pap Niaye. Mais même s’il n’y a pas d’hostilité déclarée, peu d’entre eux ont vraiment l’espoir qu’il rebâtisse l’école du jour au lendemain », ajoute Hadrien Brachet. « Il ne faut pas s’attendre à un changement idéologique », précise-t-il.