- Valérie Astruc, Grand Reporter chez France 2 et correspondante à l’Élysée
- Guislaine David, professeure des écoles, co-secrétaire générale et porte-parole du syndicat SNUipp-FSU
- Vincent Maréchal, professeur de virologie à l’Université Sorbonne et chercheur au centre de recherche Saint-Antoine
- Faïza Bossy, médecin généraliste
Les différentes rentrées scolaires continuent de faire débat.
Suite à l’annonce du Premier ministre Jean Castex et du ministre de l'Éducation national Jean-Michel Blanquer, d’un retour des élèves dans les collèges et lycées le lundi 3 mai 2021 mais aussi la rentrée scolaire des enfants de maternelle et primaire le lundi 26 avril 2021, des réactions se font de plus en plus entendre.
« Les enfants sont plutôt contents de retourner à l’école, une opinion partagée par les parents qui avaient du mal à gérer le télétravail et les vacances. Le seul problème reste de fermer une classe avec un seul cas Covid. C’est une stratégie globale » explique le médecin généraliste Faïza Bossy.
Les tests salivaires mis à disposition permettraient de détecter les cas positifs. « Il faut une certaine organisation pour les faire tous en même temps. De plus, il n’y en a pas assez pour tout le monde. »
La météo a des effets paradoxaux sur la population. L’arrivée des beaux jours confère des envies de sortie chez les Français. Faïza Bossy explique que « porter les masques en été, lorsqu’il fait chaud est insoutenable pour les voyageurs en bord de mer comme à Juan-les-Pins.
« C’est dangereux de ne pas mettre de masque car le virus est porté par les aérosols, par l’air (…) la contamination par la main est beaucoup moins importante que les aérosols » ajoute Vincent Maréchal.
En Inde la situation semble hors de contrôle. Les hôpitaux ferment, parfois, n’ayant pas de ventilateurs disponibles, les patients partagent le même lit. Avec les variants qui circulent, une combinaison de deux ‘mutants’ s’est formée. Ce ‘nouveau variant indien’ aurait une capacité d'échappement à l’immunité. Pour l'instant, les vaccins sont plus ou moins efficaces face aux variants. « La meilleure arme reste le vaccin. Plus le virus circulera et plus celui-ci se développera. Malgré cela, il peut y avoir dans les populations vaccinées un retour du virus. Les personnes peuvent être infectées et le transmettre. »