Description


  • Sylvie Mattely, économiste, directrice adjointe de l’IRIS
  • Mathieu Plane, économiste à l’OFCE
  • Pascale Hébel, directrice du pôle Consommation et Entreprises du CREDOC
  • Etienne Lefebvre, rédacteur en chef les Échos

Depuis le confinement 2020, l’e-commerce n’a fait que progresser. En effet, de nombreux vendeurs se retrouvent à faire office de point relais. Le e-commerce touche principalement la vente de vélos mais aussi l’électroménager dont l’emballage nécessite beaucoup de cartons, consommation en carton qui a d’ailleurs explosé.

« On se demande si ce ne serait pas un retour des années folles comme à l’après Première guerre mondiale. 165 milliers d’euros ont été mis de côté par les ménages, une partie des pertes souhaite être récupérée en consommant. »

« Le 'quoi qu’il en coûte' a été très voire trop généreux pour certaines entreprises. Certains reçoivent 10 000€ par mois depuis novembre, ce qui leur permet de faire des économies et de rattraper l’année 2020. » Un enjeu de sortie de crise peut causer des dommages. Des entreprises doivent mettre « la clé sous la porte » pour ne pas tomber en faillite, c’est tirer un trait sur des années de vie. De nombreuses personnes souhaitent changer de secteur de travail.

Il y a une transition écologique surtout dans le secteur de l’automobile. Le moteur électrique est de plus en plus demandé. « Il y a environ 20 fois moins de pièces dans les moteurs électriques que dans les moteurs thermiques. C’est un changement brutal et rapide. »