Invités :
Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction de Libération
Julien Nény, journaliste politique pour France Télévisions
Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP en visio
Alors que Xavier Bertrand a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2022 à la fin du mois de mars dans une interview accordée au Point, une autre intervention politique dans les médias remet la campagne sur le devant de la scène. Édouard Philippe était en effet l’invité de 20h30 le dimanche sur France 2, afin d’assurer la promotion de son livre « Impressions et lignes claires », publié aux éditions JC Lattès et coécrit avec son ancien conseiller, le député européen Gilles Boyer. Interrogé par Laurent Delahousse sur ses ambitions politiques, l’ancien Premier ministre a laissé planer le doute. « Je ne crois pas l’avoir dit, en tout cas, je ne suis pas sûr de l’avoir dit publiquement », a-t-il répondu quand lui a été rappelée cette phrase, que les journalistes lui ont souvent prêtée : « De toute manière, je ne serai pas candidat, sauf si Emmanuel Macron ne l’était pas. »
Fidèle publiquement au président de la République, l’actuel maire du Havre se prépare-t-il dans l’ombre à prendre sa succession ? Depuis son remplacement à Matignon par Jean Castex, il jouit toujours d’une belle cote de popularité et ses propos sont donc très observés, au sein de la majorité comme à droite, où les candidats commencent à placer leurs pions.
Autour d’Axel de Tarlé, Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction de Libération, Julien Nény, journaliste politique pour France Télévisions et Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP, décryptent la situation.