Nos invités :
- Gaël Sliman, président et cofondateur d’Odoxa
- Richard Werly, journaliste, correspondant pour la France et l’Europe pour Blick.fr
- Lou Fritel, journaliste politique à Paris Match, en charge du suivi des droites
C’est une consigne qui divise, même au sein des partis. Quelle consigne de vote donner aux électeurs en cas de victoire du Rassemblement National au premier tour ? Dans le Parisien, le président du Sénat Gérard Larcher s’exprimait à ce sujet : « Au second tour, nous verrons dans l’intérêt du pays. [...] À titre personnel, je ne pourrai jamais voter pour un candidat RN ou Nouveau Front Populaire. » Si certains ont choisi de ne pas choisir, d’autres sont pour l’instant restés muets. C’est le cas dans les rangs de gauche qui ne se sont pas encore exprimés sur le sujet. Du côté de la majorité présidentielle, quand certains n’ont pas fait de commentaires, beaucoup ont été vocaux sur leur politique du ni LFI ni RN. À gauche, la cheffe des Verts Marine Tondelier s’est exprimée hier mercredi 26 juin et a invité les centristes à faire barrage avec elle. Une réunion avec le chef de l’État a été organisée mardi 25 juin pour débattre de la question : pour l’heure, Emmanuel Macron n’a pas tranché. Face à la popularité de Jordan Bardella dans les sondages et la probabilité de plus en plus grande qu’il soit élu au premier tour des législatives ce dimanche 30 juin, à quelques jours seulement du scrutin, peut-on organiser un barrage républicain contre l’extrême droite ? Peut-on espérer une coalition de la gauche et du centre, voire de la droite ? Combien de membres des Républicains pourraient rallier le Rassemblement National ? Est-il trop tard pour contrer la potentielle accession au pouvoir des extrémistes ? Nos invités en discutent sur le plateau de l’Info s’éclaire.