Description
  •  Caroline Motte, journaliste politique au service de France Télévisions
  •  Richard Werly, journaliste correspondant France et Europe pour Bic.fr
  • Jean-Christophe Gallien, politicologue, communiquant politique 
  •  Stéphane Zumsteeg, directeur du département Politique et Opinion d’IPSOS

Dans le dernier sondage produit par IPSOS, on constate que la liste du Rassemblement national conduite par Jordan Bardella aux Élections européennes arrive en tête avec 31% d’intentions de vote. Elle est suivie par Renaissance / La République en marche, qui se trouve loin derrière, avec 16% pour la tête de liste Valérie Hayer. Cependant, rappelle Stéphane Zumsteeg, les sondages ne sont jamais prédictifs. Ils ne font que mesurer un rapport de force à un moment donné. 

Dans ce contexte très particulier des élections Européennes, où les Français entrent dans la campagne le plus tardivement possible, les choses sont plus que jamais vouées à évoluer. Preuve en est, il y a cinq ans, avec la belle surprise pour les écologistes dans la liste menée par Yannick Jadot, et, au contraire, l’effondrement de la liste Bellamy au dernier moment. 

Cependant, à l’heure actuelle, une autre question, non plus celle de la victoire, mais de l’ampleur des votes pour Jordan Bardella, semble se poser. Malgré des événements endogènes tels que les violences en Nouvelle-Calédonie, ou exogènes tels que le conflit à Gaza, Jean-Christophe Gallien parle d’un rapport de force qui pourra certes s’inverser, mais plutôt du côté des partis de Raphaël Glucksmann ou de Valérie Hayer. « Chez Jordan Bardella, je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de mouvement », juge-t-il. En plateau, nos invités débattent de cette affirmation.