Nos invités :
- Émilie Torgemen, cheffe adjointe du service Futurs au Parisien-Aujourd’hui en France, spécialiste des questions d’environnement
- Pierre Condamine, chargé de campagne surproduction pour « Les amis de la Terre »
- Philippe Moati, professeur d’économie à l’Université Paris Cité, cofondateur de l’Observatoire Société et Consommation (obSoCo)
Nous achetons quasiment un vêtement par semaine. C’est beaucoup trop ! La fast fashion est dans le collimateur des députés. Jeudi 14 mars, ces derniers examinent un projet de loi visant à instaurer un malus sur les vêtements.
Le profil type des acheteurs qui cèdent à cette mode rapidement renouvelée et peu chère ? Il n’y en a pas ! Selon un sondage réalisé par Harris pour le ministère de la transition écologique, 95% des français s’adonnent à ce mode de consommation.
Comme le décrivent nos invités en plateau, la révolution de la Fast Fashion va poser un vrai problème aux députés. Car, comment définir les critères de sanction ? Où mettre la barre ? Quel est l’effet de seuil ? Quels sont les critères à prendre en compte ? Dans le viseur, notamment, les sites chinois Shein, Temu ou Alibaba, où l’on trouve de tout à des prix incroyablement faibles, ce qui pousse à la surconsommation. Mais Zara, H&M, ou même Décathlon, sont-ils également concernés ?
Difficile, en tout cas, de faire sanctionner ceux qui font consommer. À une exception près : si ces enseignes ne respectent pas la loi.