Nos invités :
- Jannick Alimi, éditorialiste politique
- Emmanuel Kessler, journaliste économique et ancien président de Public Sénat
- Gaël Sliman, président et cofondateur d’Odoxa
C’est l’annonce choc de ce week-end : Gérald Darmanin veut mettre fin au droit du sol à Mayotte. Soutenu par la droite, le gouvernement souhaite afficher une forme de fermeté en matière d’immigration et de sécurité. Dès son arrivée sur l’archipel, le ministre de l’Intérieur a frappé fort en annonçant sa volonté de supprimer cette règle dans ce département. Pour cela, il faudra réviser la Constitution. Mais ce dernier compte bien aller au bout de cette nouvelle réforme pour dissoudre les tensions qui grondent depuis des mois. Les Mahorais exigent des mesures fortes face à la crise qui touche le département, victime d’une insécurité croissante et d’une montée en puissance de la délinquance. Ces derniers appellent entre autres à réguler l’immigration. Pour résoudre la crise mahoraise, Gérald Darmanin propose un remède choc : changer les règles de naturalisation, fin du droit du sol. « Il ne sera plus possible de devenir Français si on n'est pas soi-même enfant de parents français » assure le ministre. Que dit le droit du sol à Mayotte ? Les enfants de parents étrangers nés sur le territoire deviennent Français à l’âge de 18 ans s’ils ont vécu au moins cinq ans ici. Le père ou la mère doit avoir résidé en France au moins trois mois au moment de la naissance de leur bébé. Cette décision majeure va-t-elle calmer les tensions sur le territoire ? Quelles conséquences sur la politique migratoire ? La réponse avec nos invités.