Invités :
Antoine Comte, éditorialiste politique franceinfo tv
Charlotte Urien-Tomaka, journaliste au service politique de RFI
Baptiste Fournier, président de Virtus, spécialiste de la communication
Le premier Conseil des ministres post-législatives se réunit ce mardi 16 juillet 2024 dans la matinée. Gabriel Attal devrait présenter une nouvelle fois sa démission. Cette fois-ci, elle devrait être acceptée par le chef de l’État mais le Premier ministre démissionnaire devrait continuer à gérer « les affaires courantes » en attendant de former un nouveau gouvernement. « C’est important pour le président d’assurer la continuité de l’État. Dans 10 jours vont se tenir les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, vous ne pouvez pas avoir un gouvernement qui n’est pas à la tâche. Certains ministres ont travaillé des mois sur cet événement », commente Antoine Comte. Un cas inédit qui laisse la classe politique dans le flou.
De son côté, la gauche ne parvient toujours pas à s’entendre sur le nom d’un potentiel Premier Ministre. Le Nouveau Front Populaire semble au bord de la crise. Lundi 15 juillet, le Parti socialiste (PS), le Parti communiste français (PCF) et les Écologistes ont proposé le nom de Laurence Tubiana pour briguer Matignon mais ce nom a été rejeté par la France Insoumise quelques heures après. Les Insoumis estiment que la candidate est trop « Macron compatible » et lui reprochent de vouloir former un gouvernement de coalition avec la camp de la Majorité. La gauche réussira-t-elle à sortir de l’impasse ? Rien n’est moins sûr d’autant que LFI a suspendu les négociations sur Matignon jusqu’à nouvel ordre. « Le temps joue contre eux », souligne Antoine Comte.