Invités :
- Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France télévisions
- Elsa Mondin-Gava, journaliste politique à la chaine parlementaire, présentatrice des questions au gouvernement
- Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire
- Stéphane Zumsteeg, directeur du département Politique Opinion, à l’institut Ipsos
Lundi 21 octobre 2024, un nouveau round se tiendra sur le ring de l'Assemblée nationale où Michel Barnier devra défendre son budget devant les parlementaires dans une ambiance électrique. Qui soutient quoi ? Quel destin connaîtra ce budget ? Pour Nathalie Saint-Cricq, la difficulté résulte du fait que la coalition est composée d'élus qui ne sont d'accord sur rien. À la suite de la Commission des finances, le texte s'est même alourdi de 50 milliards de prélèvements supplémentaires. Elle affirme que le budget devra être adopté par un 49-3, un avis partagé par Arnaud Benedetti qui martèle "il n'y a aucune possibilité pour que le budget soit adopté autrement". La situation est incompréhensible pour les Français, pour Stéphane Zumsteeg si les premières annonces avaient été bien perçues cette communication du gouvernement a échoué et dilué un sentiment de manque de sincérité. Si le Rassemblement national semblait ne pas vouloir censurer le texte a priori, rien n’est plus sûr. Chacun « montre les dents » et décide en fonction de « son agenda » rappelle Nathalie Saint-Cricq. Pour la première fois depuis la cinquième république on a une coalition minoritaire ce qui rend l’exercice difficile. « Ce qui va être déterminant pour le Rassemblement national c’est d’essayer de voir s’il est en mesure d’influer sur ce budget » ajoute Arnaud Benedetti.