Invités :
Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique
Eve Roger, directrice adjointe des rédactions du Parisien / Aujourd’hui en France
Rachel Binhas, journaliste indépendante
Fin du suspense. La composition du gouvernement porté par Élisabeth Borne, devrait être connue ce vendredi 20 mai dans l’après-midi, a annoncé l’Élysée tôt dans la matinée. Déjà, des listes de noms circulent. Casting, parité, équilibre politique… Depuis sa nomination au poste de Première ministre, lundi 16 mai, l’ancienne ministre du travail planche pour former « la meilleure équipe possible ». « Il faut que tout le monde soit servi. Il faut aussi de nouvelles têtes. C’est très difficile. C’est un jeu subtil d’équilibre. C’est aussi compliqué de définir les périmètres entre les ministères », explique Eve Roger.
Après plusieurs mois de tensions avec son propre parti, ce jeudi 19 mai, le député LR, Damien Abad, a annoncé quitter la présidence des députés Républicains à l’Assemblée nationale. Il a également déclaré se mettre en congé du parti. Peut-il faire partie du prochain gouvernement ? Pour l’heure, le principal intéressé réfute.
Une chose est sûre : des listes de gouvernement potentiel circulent. Parmi les actuels ministres, certains sont pressentis pour être maintenus. Parmi eux ? Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin. D’autres comme Jean-Michel Blanquer ou Éric Dupont-Moretti.
Encore faut-il que le président bénéficie d’une majorité à l’Assemblée nationale. Selon les derniers sondages, l'alliance conclue à gauche entre La France insoumise (LFI), le Parti socialiste, EELV, et le PCF, Nupes, et Ensemble, l'alliance conclue entre La République en Marche, le MoDem, Horizons et Agir, sont donné au coude-à-coude. À la tête de la Nupes, Jean-Luc Mélenchon qui s’impose comme la principale figure d’opposition à Emmanuel Macron.