Nos invités :
- Audrey Goutard, journaliste spécialiste des faits de société
- Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction des Échos
- Jean-Paul Chapel, éditorialiste politique
À presque deux mois du lancement des Jeux Olympiques de Paris, la tension est plus forte que jamais, et fait douter du bon déroulement de l’événement sportif. Après les pompiers, qui défilaient dans les rues de la capitale la semaine dernière, c’est au tour des employés de la SNCF de se battre pour obtenir des indemnités lors des Jeux. Les policiers et les gendarmes ont obtenu des primes pouvant aller jusqu’à 1900 euros brut, tandis que les employés de la RATP seront rémunérés à hauteur de 2500 euros brut pour leur travail effectué cet été. Les cheminots demandent la même indemnité que leurs homologues du réseau de transport francilien, et organisent dès aujourd’hui une grève qui pourrait durer jusqu’au 26 juillet, et pendant les JO, s’ils n’obtiennent pas leurs demandes. Des revendications qui semblent globalement bien comprises par la majorité des Français, mais qui questionnent les limites de la grève. Combien l’État doit-il encore débourser pour ces JO ? N’est-ce pas un moyen de plus de faire pression sur le contribuable ? Depuis quand les cheminots préparent-ils leurs négociations ? Paris 2024 pourra-t-il se dérouler sans encombre ? La ville est-elle prête pour accueillir un événement d’une telle envergure ? Les réponses avec nos invités.