Description

Invités

  • Pascal Boniface, géopolitologue et directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) 
  • Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique au Figaro, ancienne correspondante en Russie 
  • Yves Bourdillon, journaliste au service international des Échos  


Hier, le chancelier allemand Olaf Scholz s’est rendu à Paris avec pour objectif de ressouder son couple avec la France. À l’occasion des 60 ans du traité de l’Élysée, ce dernier en a profité pour retisser des liens avec son homologue français. En effet, la guerre en Ukraine a fragilisé ses relations avec l’Hexagone, Paris comme Berlin étant régulièrement pointé du doigt pour leur attitude jugée trop conciliante vis-à-vis de Moscou. 


Accolade appuyée pour un message affiché. Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont clairement affiché leur souhait de se rabibocher et d’oublier les mésententes qui parasitent les relations franco-allemandes. Tout au long de la journée, les chefs d’État ont multiplié les tentatives de réconciliation pour montrer que ce tandem avancé dans le bon sens. « Deux âmes dans une même poitrine qui battent à l’unisson » : c’est dans ces termes poétiques que le Président français a illustré son lien avec l’Allemagne. Pourtant, les incompréhensions pour ne pas dire les déchirures qui se sont succédées ces derniers ont grandement fragilisé l’entente entre les deux pays. Entre la volonté assumée de s’équiper avec du matériel américain au détriment de ses confrères européens, la préparation d’un bouclier anti-missile qui exclut la France et le refus du plafonnement du gaz demandé par l’Élysée, Olaf Scholz à oublié son voisin. Face à l’attitude hostile de son homologue, Emmanuel Macron est passé d’une relation chaleureuse et personnelle avec Angela Merkel à des discussions plus froides avec le nouveau chancelier, seul maître à bord. Si l’amitié franco-allemande se fissurait, la voilà cimentée, jusqu’à la prochaine secousse… La France et l’Allemagne parviendront-elles à raviver la flamme entre leur deux nations ? La réponse avec nos invités.