Invités :
- Anthony Bellanger, éditorialiste à France Inter, spécialiste des affaires internationales
- Marie-Cécile Naves, directrice de recherches à l’IRIS
- François Beaudonnet, rédacteur chef de la réfaction européenne de France Télévisions
Au 26ème jour de la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine continue de déployer sa stratégie de la terreur en prenant pour cible des civils. Après l’attaque surprise du centre commercial à Marioupol, le président Zelensky implore les européens de leur venir en aide militairement. Alors que le chef de fil du Kremlin brandit la menace nucléaire, l’Europe doit-elle intervenir pour stopper Vladimir Poutine dans sa folie guerrière ?
Les civils ukrainiens font les frais de cette guerre coloniale. Parmi les victimes, les enfants ne sont pas épargnés. Reclus dans des caves, des centaines de citoyens se sont réfugiés à l’abri du champ de guerre qui gagne du terrain un peu plus chaque jour. La Russie intensifie ses frappes contre les civils, signe d’une stratégie militaire qui vise à faire fuir les résistants. Les dirigeants du monde dénonce le crime de guerre commis par Vladimir Poutine, qui n’hésite pas à brandir la menace du nucléaire pour poursuivre son offensive. Face aux horreurs perpétrées en Ukraine, le président russe peut-il encore faire marche arrière ?
Après avoir annexé et dévasté la Tchétchénie, l’arme russe est en train de reproduire pour la seconde fois ce scénario catastrophe. 22 ans plus tôt, la capitale tchétchène avait été rasée par les forces armées à l’instar de Marioupol, aujourd’hui détruite à 80%. Le modus operandi résonne encore dans les esprits et menace gravement Kiev et les territoires limitrophes. Une extension du conflit n’est pas écartée avec une Pologne solidaire en première ligne face à la Russie. Alors que Joe Biden alerte sur l’utilisation de l’arme chimique, l’Europe doit-elle intervenir et s’investir militairement ?