Description

Invités :

  • Elsa Mari, journaliste santé pour le Parisien/Aujourd’hui en France 
  • Gérald Kierzek, médecin urgentiste et chroniqueur santé à Télématin
  • Jean-Paul Hamon, médecin généraliste et président d’honneur de la Fédération des Médecins de France

Plus d’un soignant sur trois dit avoir été victime de violence. De plus, les agressions sont en hausse dans les cabinets médicaux. En 2022, 1244 actes de violences ont été signalés par des médecins. Cela équivaut à 23% de plus qu’en 2021. Des mesures ont été prises afin de protéger ces soignants comme des caméras ou agents de sécurité. Certains vont même jusqu’à proposer des formations avec le GIGN. « C’est du jamais vu en 20 ans » explique Elsa Mari. Il n’y a pas de profil spécifique de ces agresseurs, c’est pour cela qu’on les surnomme « monsieur ou madame tout le monde ». Dans cette société, il y a un climat avec « des gens qui n’ont plus de limite ». Il n’y a pas de raison que cette limite soit dans les hôpitaux.

Aux urgences, on traite chaque patient en fonction de l’urgence. Ce n’est pas en fonction de celui qui arrive en premier. Certaines personnes peuvent attendre des heures avant d’être examinées, ce qui peut les « énerver ». Un référent à été mis en place pour pouvoir dialoguer avec ces patients. La solution pourrait être de fluidifier les circuits dans les services d’urgences avec des services de proximité. Aujourd’hui, si on cherche un soignant sur PagesJaunes, il est possible de noter son médecin. « c’est une ubérisation de la médecine » annonce Gérald Kierzek.