Nos invités :
- Général Vincent Desportes, ancien directeur de l’école de guerre
- Marc Semo, journaliste, spécialiste des questions internationales
- Yves Bourdillon, journaliste au service International des Échos, en charge du Proche et du Moyen-Orient
240 personnes, dont 8 français, seraient toujours aux mains du Hamas. Leur libération est-elle imminente ? Ce lundi 19 novembre, le président Joe Biden a déclaré « croire » qu’un accord pour libérer les otages était proche. De même, le Hamas déclare qu’un accord de trêve est sur le point d’être conclu. De nombreux signaux incitent à l’optimisme. Du côté d’Israël comme du côté du Hamas, on affirme que les négociations avancent. Il faut cependant rester prudent. « Tant qu’il n’y a pas d’accord sur tout, il n’y a d’accord sur rien », rappelle Yves Bourdillon. Le profil des otages à libérer est un enjeu. Marc Sémo précise que l’on parle de mineurs et de femmes côté Israélien comme côté Palestinien. La question des otages binationaux entre aussi en jeu. Et celle du regroupement familial fait débat. Les Israéliens souhaitent que les familles entières retenues soient libérées, tandis que le Hamas ne souhaite pas libérer les hommes. Cependant, les deux partis ont intérêt à libérer leurs otages, ce qui est un facteur d’optimisme. Cette négociation théorique est-elle la preuve que le Hamas a besoin d’une trêve ? En tout cas, selon le général Vincent Desportes, il existe peut-être un pari de la part du mouvement islamiste et nationaliste palestinien, qui fait face à la pression internationale et intérieure et considèrera peut-être qu’il est le moment de cesser.