Invités :
Dominique Moïsi, géopolitologue, conseiller spécial de l’avenue Montaigne
Patricia Allémonière, spécialiste des questions internationales, ancienne grand reporter pour TF1
Meriem Amellal, journaliste à France 24, spécialiste du Moyen Orient
Les frappes israéliennes se poursuivent au Liban, poussant ainsi des centaines de milliers de civils à fuir le sud du pays. Plus de 550 personnes ont été tuées par l'armée israélienne en moins de 48 heures. Israël menace à présent de faire entrer des troupes au sol. « L’idée c’est d’affaiblir considérablement le Hezbollah. Israël a le sentiment, à tort ou à raison, que le moment est venu de le faire, en vue des élections américaines », souligne Dominique Moïsi.
Ce mercredi 25 septembre, lors du Conseil de sécurité de l’ONU, à New York, Emmanuel Macron a appelé au cessez-le-feu afin d’éviter une « explosion régionale ». « Il y a un sentiment de bis répétita. Depuis les attaques du 7 octobre, on va le revivre au Liban. (…) Le discours d’Emmanuel Macron est beau dans les mots, mais où sont les faits ? La guerre est déjà là ».
C’est dans ce cadre que la France a également demandé l’élargissement du Conseil de Sécurité notamment à l’Allemagne, le Japon ou le Brésil. « La composition du Conseil de sécurité de l’ONU représente l’ancien monde. (…) Il y a un décalage complet entre la composition du Conseil de sécurité et le monde d’aujourd’hui (...) ».