Description

 Nos invités : 

  • Corinne Boulloud, journaliste sportive 
  • Armand de Rendinger, consultant international sport et olympisme 
  • Matthieu Boisseau, reporter au sein de la cellule Jeux Olympiques 

Le comité olympique se réunit aujourd’hui mardi 19 mars à Lausanne, en Suisse, pour débattre du cas des athlètes russes aux Jeux de Paris 2024. Alors que la Russie ne prévoit d’envoyer qu’une quarantaine de sportifs, les organisateurs de l’événement doivent décider si leur présence est acceptée, ou s’ils devront concourir sous bannière neutre. Le sport doit-il se mêler de politique ? 

Armand de Rendinger rappelle que ce n’est pas la France qui décide, mais bien le CIO, organisateur des Jeux, et qu’il n’en est pas à son coup d’essai avec les Russes. Lors des derniers JO à Tokyo, en 2021, ces derniers avaient été bannis pour dopage institutionnalisé, un problème qui survient fréquemment chez les athlètes russes depuis les jeux d’hiver à Sotchi, en 2014. Matthieu Boisseau explique qu’il faut prendre en compte le passif entre le CIO et la Russie pour mieux comprendre la décision qui sera prise par le Comité. 

Dans l’absence de consensus de la communauté internationale sur la participation des Russes aux Jeux Olympiques, Corinne Boulloud revient sur le cas du tennis ou encore de l’escrime, où ukrainiennes et russes s’étaient déjà affrontées et avaient fait entrer la politique sur le terrain. Risque-t-on un boycott de l’Afrique, de la Chine, ou encore de l’Amérique du Sud, si les Russes sont bannis des JO de 2024 ? Le CIO est-il trop occidentalisé ? Les fédérations sportives vont-elles toutes s’aligner sur le choix du CIO ? La France a-t-elle son mot à dire ? Peut-on espérer un cessez-le-feu lors de l'événement sportif ? Nos experts en débattent sur le plateau de L’info s’éclaire.