- Pascal Boniface, directeur de l'IRIS
- Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman
- Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/NEI à l’IFRI
- Anne Nivat, grand reporter indépendante, spécialiste du monde russe
Le mercredi 16 juin 2021, Joe Biden, président des États-Unis, et Vladimir Poutine, président de la Russie, se rencontrent à Genève. Les espaces aériens et terriens sont très bien surveillés avec plus de 3 000 soldats. Cette rencontre se fera à la villa La Grange à Genève en Suisse, comme leurs prédécesseurs Mikhaïl Gorbatchev et Ronald Reagan.
Joe Biden reproche à la Russie de ne pas mettre en œuvre les droits de l’Homme. Le président des États-Unis a récemment traité V.Poutine de « tueur Guerre froide, Poutine est prévisible. La véritable angoisse de Poutine est que l’Europe soit unie » défend l’un des invités du plateau de l’Info s’éclaire.
Les Russes reprochent à l’ancienne Russie d’avoir été « bernée » par les États-Unis. Gorbatchev expliquait à l’époque que les promesses qui avaient été faites n’ont pas été tenues. Les années 90 montrent l’humiliation de la Russie, l’impression qu’on leur donnait une leçon. »
En 1991, Gorbatchev envoie des chars soviétiques en Lituanie à Vilnius, cela a causé 14 morts et 120 blessés. La peur qu’il y ait un retour de ces chars est réelles pour les habitants du pays. Les jeunes ne voient pas les mêmes choses : 30 ans après la chute de l’URSS, il n’y a pas de nostalgie de l’époque d’avant.